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Le SCFP-Québec veut le départ du président de la FTQ Michel Arsenault

Le SCFP-Québec veut le départ du président de la FTQ Michel Arsenault
Courtoisie

Une majorité des secteurs d'activités du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) n'appuieront pas l'actuel président de la FTQ, Michel Arsenault, lors du prochain congrès de la centrale syndicale, prévu à la fin novembre.

Une rencontre entre une cinquantaine de représentants des 10 secteurs d'activité du SCFP-Québec et le principal intéressé, jeudi soir, n'aura pas suffi à les convaincre.

Organisée dans le cadre d'un Conseil général, l'échange entre M. Arsenault et les syndiqués s'est déroulé dans le respect, tout en permettant de «dire les vraies affaires», a assuré le secrétaire général du SCFP-Québec, Denis Bolduc, en entrevue avec La Presse Canadienne.

Le président de la FTQ a répondu franchement aux questions et aux commentaires des membres, qui étaient notamment préoccupés par les allégations émanant de la Commission Charbonneau, toujours selon M. Bolduc.

Le secrétaire général du SCFP-Québec avoue que la situation est «délicate», mais croit que le SCFP-Québec parviendra à poursuivre le débat sans se déchirer.

D'ailleurs, Denis Bolduc n'a pas voulu préciser combien de secteurs étaient défavorables à M. Arsenault, disant vouloir respecter la position «de tous et chacun».

Il ajoute que tous les secteurs seront libres de choisir s'ils désirent renouveler ou non le mandat du président actuel de la FTQ.

Cependant, M. Arsenault est actuellement le seul candidat annoncé pour le poste et M. Bolduc indique qu'une majorité des secteurs préféreraient qu'un autre se manifeste en vue du vote.

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