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Criminalité en hausse aux États-Unis en 2012

Criminalité en hausse aux États-Unis en 2012

Le taux de crimes violents a progressé de 15 % aux États-Unis l'an dernier, tandis que les crimes contre la propriété augmentaient de 12 %.

Cela pourrait vouloir dire que le déclin de la criminalité constaté aux États-Unis depuis 20 ans tire à sa fin. Le sondage réalisé l'an dernier a témoigné d'une deuxième hausse annuelle consécutive.

La hausse de 2012 a été alimentée par une augmentation des crimes qui n'ont pas été déclarés à la police, une catégorie qui englobe souvent des crimes moins graves. La hausse du taux de crimes contre la propriété est attribuée à une augmentation du nombre de cambriolages.

« Une année de mauvaises nouvelles est une chose qu'on note sans pour autant tirer de conclusions. Deux années de mauvaises nouvelles signifient qu'il faut peut-être commencer à s'inquiéter », a dit Jonathan Caulkins, un professeur de l'Université Carnegie Mellon.

Un criminologue de l'Université du Maryland, James Lynch, a estimé que ce sondage, combiné à des données distinctes récemment dévoilées par le FBI, démontre que la tendance à la baisse des deux dernières décennies tire à sa fin.

« On a de plus en plus de preuves que ce changement est en fait une tendance », a dit M. Lynch, l'ancien directeur du Bureau of Justice Statistics des États-Unis, l'agence qui a dévoilé les chiffres jeudi.

Le rapport du FBI témoignait d'une hausse de 1,2 % des crimes violents entre 2011 et 2012. Le nombre de crimes contre la propriété rapportés à la police était en déclin de 0,8 %. Ce rapport fait toutefois abstraction des crimes qui ne sont pas déclarés.

Moins de la moitié des crimes violents ont été rapportés à la police l'an dernier, contre seulement le tiers des crimes contre la propriété.

Le taux de crimes violents a chuté de 72 % entre 1993 et 2011.

« Il est évident que les taux de criminalité ont touché ce qui semble être le fond du baril avec les déclins des années 1990 et 2000 », a dit le criminologue James Alan Fox de l'Université Northwestern.

Les criminologues expliquent que les forces de l'ordre devront maintenant s'affairer à maintenir ces taux à leurs niveaux actuels.

Associated Press

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