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Régimes de retraite : les candidats plus conciliants à Montréal qu'à Québec

Régimes de retraite : les candidats plus conciliants à Montréal qu'à Québec

Les principaux candidats à la mairie de Montréal ne semblent pas d'accord avec l'idée de faire payer le déficit des caisses de retraite de façon rétroactive par les employés de la Ville, comme le voudrait le maire de Québec, Régis Labeaume.

Les candidats paraissent plus conciliants avec les syndicats, tant en ce qui a trait au déficit de la caisse qu'au paiement des régimes de retraite.

À Montréal, le déficit des caisses s'élève à 2,5 milliards de dollars. Cette année, pour combler le déficit, la Ville a dû verser 256 millions de dollars. En vertu de la Loi sur les dettes et les emprunts municipaux, la Ville est tenue de rembourser ce déficit d'ici 15 ans.

Pour remédier au problème, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, demande au palier provincial de s'impliquer davantage. « Je dis au gouvernement du Québec : prenez vos responsabilités. Prenez-les vite. Au minimum, allongez la période de renflouement pour que cela diminue de 100 à 150 millions la contribution obligatoire, chaque année, de la part de la Ville de Montréal. »

Régis Labeaume, qui estime le déficit de la Ville de Québec à 710 millions, demande à ses employés plusieurs concessions. Entre autres, ils assumeraient une baisse salariale de 6 %.

Paiement des régimes de retraite

Au sujet du paiement des régimes de retraite, la Ville de Montréal s'est entendue en septembre dernier avec les cols bleus pour payer 55 % du montant, alors que les employés verseront 45 %. Une entente a aussi été conclue avec les professionnels. Cinq autres syndicats devront négocier avec la Ville.

Denis Coderre promet de convoquer les employés de la Ville très rapidement pour trouver une solution.

Le chef de la Coalition Montréal, Marcel Côté, propose quant à lui de mieux investir l'argent de la Ville. « C'est le réaménagement du portefeuille et des politiques de placements pour diminuer les coûts. Ces deux mesures-là devraient régler pas mal les questions du futur. »

De son côté, la chef du Vrai Changement pour Montréal, Mélanie Joly, adopte une position un peu plus radicale. Elle voudrait notamment que la Ville obtienne un pouvoir de lock-out, ce qui lui permettrait d'avoir un plus grand rapport de force avec les employés. De plus, elle affirme que les employés devraient payer 50 % de la facture des régimes de retraite. « Il faut s'assurer qu'il n'y ait pas de congés de cotisation. [...] Parce que c'est là qu'on se retrouve avec des déficits », explique-t-elle.

Avec les informations de François Cormier

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