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Une promesse en transports à l'épreuve du modèle de Calgary

Une promesse en transports à l'épreuve du modèle de Calgary

ÉPREUVE DES FAITS : Denis Coderre et Richard Bergeron proposent de moduler le prix du transport en commun en fonction du revenu des Montréalais.

Par Vincent Maisonneuve

Richard Bergeron est favorable à ce qu'une « personne qui a un revenu inférieur à un certain montant puisse avoir droit au tarif social ».

La tarification sociale existe à Calgary. Pour les plus pauvres, le prix de la carte mensuel de transport est réduit de 94 à 44 $ par mois. Le tarif social de Calgary équivaut au tarif offert à Montréal aux étudiants et aux aînés.

À Calgary, un sondage réalisé auprès des utilisateurs du tarif social révèle que la moitié d'entre eux ont réussi à se trouver un meilleur emploi parce qu'ils arrivent plus facilement à se déplacer.

Mais la tarification sociale entraîne des coûts. À Calgary, l'administration du programme coûte 2 millions de dollars chaque année. La société de transport de la ville doit vérifier si le revenu des demandeurs est inférieur à la limite permise.

De plus, le rabais social offert aux adultes âgés de 18 à 65 ans entraîne des pertes de revenus de 4 millions de dollars par années. Les dirigeants de la ville soutiennent d'ailleurs qu'ils ne pourront garantir la survie du programme sans l'aide du gouvernement de l'Alberta.

Richard Bergeron estime qu'il ne faut pas baisser les revenus de la Société de transport de Montréal. Pour que la tarification sociale soit réalisée à coût nul, le chef de Projet Montréal dit réfléchir à certains scénarios.

Il étudie l'hypothèse d'abolir les tarifs réservés aux étudiants de 18 à 25 et aux aînées afin de les remplacer par un rabais offert aux plus pauvres sans égard à leur âge.

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