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Lucas veut sa part des combats de Bute 

Lucas veut sa part des combats de Bute

Le boxeur Éric Lucas réclame 2,5 millions de dollars à l'organisation Sportscene, estimant avoir droit à 25 % des droits de télédiffusion des combats de Lucian Bute.

C'est ce qu'a rapporté le journal La Presse vendredi, après avoir obtenu les documents de cour.

L'organisation Sportscene est propriétaire des restaurants La Cage aux Sports et d'InterBox.

Éric Lucas avait acquis InterBox (qui gérait la carrière de Lucian Bute) en 2004 de son propriétaire en faillite, et l'a revendu en 2005 au Groupe Sportscene pour la somme d'un dollar, fort d'une entente qui lui permettait de rester porte-parole de l'entreprise et de continuer « à recevoir annuellement d'importantes sommes d'argent de Sportscene », selon la défense.

Le litige entre Lucas et Sportscene porte sur une clause du contrat de vente, qui stipule que le prix versé à Lucas sera ajusté « si InterBox dispose ou transfère ou cède de quelque façon que ce soit le contrat de Lucian Bute à un tiers ». Dans ce cas, « une somme de 25 % provenant de la vente de ce contrat devra être versée au vendeur », lit-on dans la clause qui provoque le litige.

Selon l'ancien boxeur, cette clause lui assure 25 % des droits de télédiffusion reçus par Interbox pour les combats de Lucian Bute. Sportscene s'oppose à cette interprétation et estime que la clause se limite au cas où InterBox vendrait à un autre promoteur le contrat de Bute, ce qui ne s'est pas produit.

Lucas a d'abord réclamé 391 000 $ en 2012, pour trois combats de Bute (deux en 2010 et un en 2011). Puis, l'ancien boxeur a refait son calcul en incluant les combats de Bute contre l'Allemand Carl Froch. Il réclame désormais 2 520 308 $ à Sportscene.

Le quotidien montréalais rappelle que Lucas a coupé les ponts avec Sportscene en 2012, et que selon la défense, c'est sur les recommandations de son conseiller d'affaires (engagé en 2012) que Lucas s'est senti en droit de réclamer des revenus additionnels d'InterBox.

Toujours selon la défense, ce nouveau conseiller « est un entrepreneur spécialisé en toitures qui, selon toute vraisemblance, n'a aucune formation juridique ».

Lors de son témoignage, Éric Lucas a expliqué qu'il avait confiance en InterBox, ce qui explique le temps qu'il a pris pour faire valoir ce qu'il estime être ses droits.

« Je ne suis pas un gars qui se méfie », a-t-il dit lorsqu'il a été interrogé par la défense.

Les avocats de Sportscene doivent produire d'ici le 30 octobre leur propre contre-expertise.

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