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Véronic DiCaire, la nouvelle lumière de la Strip à Las Vegas

Véronic DiCaire, la nouvelle lumière de la Strip
Agence QMI

Quand on arrive à l'aéroport McCarran qui borde la Strip, on la voit rapidement. En descendant les escaliers roulants, son portrait promotionnel apparaît en papier glacé. Elle se tient les bras vers l'avant en forme de V, large sourire, jambes interminables. Elle a conservé l'accent dans son prénom. Le spectacle s'intitule tout simplement Voices.

On la revoit sur les publicités de plusieurs taxis. Puis, sur l'imposante affiche du Bally's où son spectacle est présenté depuis juin dernier. En personne, elle a encore ce grand sourire, elle est généreuse de son temps, elle brille comme toutes ces lumières des interminables boulevards de Las Vegas.

À l'évidence, Véronic DiCaire profite de tous les instants de son aventure en territoire yankee. Elle n'est pas étouffée par la pression de performer à chaque soir. Au contraire, elle semble y prendre goût.

«Ça va bien. Je ne suis pas connue ici, alors les choses vont tranquillement pas vite. Mais il fallait que je me fasse remarquer. Et franchement, je vois la différence depuis quelques semaines. La salle est remplie. Le bouche à oreille fonctionne bien», dit-elle dans une entrevue accordée au Huffington Post Québec qui s'est tenue en privé dans sa loge au Bally's à la fin août.

Il faut dire que son spectacle est maintenant bien rodé. Après quelques mois au Jubilee, elle a une assurance qui impressionne. Souvent, les Américains viennent sans vraiment la connaitre. Mais après quelques imitations, la salle est littéralement conquise. Car il faut voir DiCaire sur scène interprétant les grands succès de la pop music, de Whitney Houston à Lady Gaga, en passant par Liza Minelli, Céline Dion ou Dolly Parton. Elle danse aussi beaucoup, elle qui n'a pas de formation dans ce domaine. Les numéros sont tout simplement saisissants, le public est soufflé.

Elle embrasse donc le répertoire américain tête première avec une joie communicative. Lors de notre passage, les gens lui ont offert une ovation debout dans une salle au trois-quarts pleine.

«C'est la même chose qu'on avait constaté en Europe. Il faut pouvoir faire sa place. Et on n'a pas peur puisque René (Angelil) nous rassure toujours. Il trouve que tout est extraordinaire. Il est venu voir le spectacle hier et nous a dit que tout va bien. C'est rassurant», confie DiCaire un peu nerveuse.

«Il faut s'établir, ce n'est pas évident. C'est tous les soirs, ce n’est jamais de l'acquis pour moi. Donc, sans prétention, je me sens comme une auto de formule 1», poursuit-elle.

La vie à Vegas

Elle et son manager de mari, Rémon Boulerice, sont donc bien installés à Vegas. La principale intéressée aime la vie dans le désert, en l'occurrence celui du Mojave au Nevada.

«Nous vivons à l'extérieur de la Strip, nous ne sommes par conséquent pas dans la frénésie de la rue. Car je pense qu'on pourrait virer fou! Nous nous sommes installés au nord, à Henderson. Et lorsque nous arrivons le soir, nous voyons les néons au loin, c'est plaisant. C'est certain qu'il y a une adaptation au niveau du climat, mais jusqu'ici tout va bien», précise DiCaire.

Elle qui affirme aimer sa petite routine à Las Vegas souhaiterait avoir une permanence dans un casino. Le contrat avec le Bally's va durer six mois. Après, qui sait ce qui arrivera...

«Notre but est de s'installer de manière permanente ici. Donc, on pourrait faire des spectacles durant quelques mois. Puis, j'aimerais aussi en faire en Europe et au Québec. Ce serait bien d'avoir un cycle entre les trois marchés», espère-t-elle.

Mais Dicaire a aussi d'autres projets. Elle aimerait faire une tournée mondiale et sait qu'elle doit surtout se faire connaître davantage aux États-Unis. Céline Dion et René Angelil qui l'ont en quelque sorte prise sous leurs ailes pourraient d'ailleurs l'aider le moment venu.

«En attendant, je fais plusieurs choses au niveau local. Nous sommes en promotion permanente ici. Mais c'est certain qu'on doit aussi viser des émissions de télévision au niveau national. Il faut faire des shows comme celui d'Ellen Degeneres par exemple», affirme-t-elle, consciente des efforts à poursuivre.

Elle aimerait aussi faire évoluer le spectacle en faisant quelques ajouts.

«J'ai des idées, j'y pense souvent. On veut rajouter de nouvelles voix. Je pense toujours à mes spectacles. Même pour les autres marchés comme la France ou le Québec», assure-t-elle.

Le Québec... à Vegas

Au fil de l'entrevue, elle s'emballe, elle se dit chanceuse. Surtout lorsqu'elle constate tous ces Québécois qui viennent à Las Vegas.

«Beaucoup de Québécois m'ont dit qu'ils viennent maintenant me voir. Ça me fait chaud au cœur, je suis honoré de cela. D'ailleurs à chaque soir, je leur fais un petit coucou. Et il y a aussi des Canadiens anglais. L'autre soir, il y en a plusieurs qui étaient là. J'ai vraiment trouvé cela cool», dit celle dont les origines sont Franco-Ontariennes.

Même si elle aime le désert et sa nouvelle vie, elle affirme s'ennuyer du Québec.

«Oui ça me manque. On fait six semaines de spectacles et on a dix jours de congé. On retourne au Québec. Y'a rien de plus l’fun de revenir chez-nous», conclut-elle.

Pour plus d’information, visitez le site: http://www.ballyslasvegas.com.

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