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Licenciement de 275 cadres et employés administratifs chez Loblaw

Licenciement de 275 cadres et employés administratifs chez Loblaw
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BRAMPTON, Ont. - Les Compagnies Loblaw (TSX:L) ont pris la décision de supprimer quelque 275 postes de cadres et d'employés administratifs, alors que l'entreprise cherche à réduire ses dépenses parallèlement à son acquisition de Shoppers Drug Mart (TSX:SC) — chaîne de pharmacies dont les établissements ont pour nom Pharmaprix au Québec.

Bien que la plus importante chaîne canadienne d'épiceries n'ait pas donné de détails au sujet de cette réduction d'effectif dans un bref courriel envoyé mercredi, elle continue de faire face à la concurrence accrue des autres épiciers canadiens de même qu'à la consolidation de l'industrie.

Loblaw a indiqué que sa mesure visait à rationaliser l'organisation et à raffermir sa position concurrentielle.

La chaîne, qui comptait 134 000 employés à la fin de l'année dernière, n'a pas précisé quels services administratifs seraient affectés par les licenciements.

On ne sait également pas si les suppressions de postes auront lieu au siège social de l'entreprise, à Brampton, en Ontario, ou encore si certaines d'entre elles seront coordonnées avec des départs à la retraite.

Dans son courriel, Loblaw a expliqué que sa décision s'inscrivait dans le cadre de son engagement à devenir une société plus agile et concurrentielle sur le marché, ajoutant vouloir porter une attention particulière à l'expérience des consommateurs dans ses magasins.

Selon l'entreprise, une des clés du succès à long terme repose dans son engagement à réduire les coûts administratifs tout en continuant à investir dans des stratégies qui se concentrent sur le consommateur et ses besoins.

Loblaw a aussi indiqué que les licenciements lui permettraient d'éliminer le chevauchement des tâches au sein de ses activités, avant son acquisition de Shoppers pour 12,4 milliards $, transaction qui nécessite encore l'approbation du Bureau de la concurrence.

Les détaillants canadiens ont entrepris de diversifier leurs activités et réduire leurs dépenses en réaction à la présence croissante au pays de détaillants américains comme Walmart et à l'arrivée de Target sur le marché canadien.

D'autres au sein de l'industrie de l'épicerie ont agi de façon similaire à Loblaw, incluant Sobeys, qui a conclu en juin une entente afin de mettre la main sur les actifs canadiens de l'épicier américain Safeway en échange d'une somme de 5,8 milliards $, entente qui devra également recevoir le feu vert du Bureau de la concurrence.

Les actions des Compagnies Loblaw ont terminé la séance de mercredi à 47,09 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 1,08 $ par rapport à leur précédent cours de clôture.

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