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Alonso surveille l'étoile

Alonso surveille l'étoile

Fernando Alonso se concentre sur le championnat des constructeurs et la bataille entre Ferrari et Mercedes-Benz pour le deuxième rang.

Le pilote espagnol ne se préoccupe plus de Sebastian Vettel, qui a quatre courses pour remporter le titre des pilotes. La question n'est plus si, mais quand.

Alonso croit que Ferrari a perdu pied en juillet quand certaines pièces ont ralenti le développement de la voiture, au lieu de l'accélérer.

« Le problème vient du développement de la voiture, analyse Alonso dans le magazine britannique Autosport. Nous n'avons pas réussi à nous adapter aux nouveaux pneus de Pirelli et nous n'avons pas progressé pas à pas comme nous voulions.

« En juillet, nous avons apporté de nouvelles pièces qui marchaient sur papier, mais pas très bien en piste. Elles ont ralenti nos performances. »

Mais en plus des problèmes inhérents à la voiture, aux outils de travail de Ferrari, il y a l'ajustement du constructeur Pirelli, qui est revenu à une bande de roulement en kevlar, après avoir constaté que la bande en métal répondait mal à la chaleur.

Les nouveaux pneus que Pirelli a fournis aux équipes après le Grand Prix de Grande-Bretagne ont donné des maux de tête à plusieurs équipes, dont Force India et Ferrari.

« Le changement de Pirelli n'était pas prévu, a dit Alonso. Quelques équipes ont vu leurs performances en souffrir, d'autres ont gagné en performance comme Sauber. Mais Pirelli devait faire des changements, car les pneus ne se tenaient pas et explosaient. Cette décision n'avait pas comme but de favoriser certaines équipes. »

Ce changement de Pirelli a obligé Ferrari à se battre pour se maintenir dans la course au titre, croit Alonso.

« On ne pouvait rien y faire », a dit le pilote espagnol.

Alonso a fini quatrième du Grand Prix du Japon, après des déboires en essais libres et en qualifications.

Le mieux qu'il pouvait faire, compte tenu de la performance des trois premiers, pour rester dans la course au titre des pilotes. Il a un retard de 90 points sur Sebastian Vettel, avec quatre épreuves à disputer et 100 points à aller chercher (25 points pour une victoire).

« Pour être honnête, c'est le maximum que nous pouvions faire en course », a-t-il admis. Les trois premiers ont été plus rapides que nous tout le week-end et ils méritent de finir sur le podium.

« Nous avons gagné de gros points, car Mercedes-Benz a eu des soucis. D'abord avec Lewis (crevaison au premier tour), puis avec Nico (passage obligé dans les puits). Au Championnat des constructeurs, nous avons pu améliorer notre sort. »

Ferrari a 10 points d'avance sur Mercedes-Benz.

« Ce n'est pas assez, affirme Alonso. Il nous reste quatre courses pour défendre ou agrandir cet écart. Nous devons faire mieux en Inde. »

Surtout que chez Mercedes-Benz, on aurait stoppé tout développement à la voiture 2013. C'est en tout cas ce qu'a révélé Lewis Hamilton. Attention à l'intox...

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