VALLETTA, Malte - L'agence onusienne pour les réfugiés affirme que des survivants syriens du plus récent naufrage impliquant des migrants dans la Méditerranée soutiennent que la garde-côtière libyenne a ouvert le feu sur leur navire.
Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a réclamé une explication de la part de Tripoli. Le premier ministre libyen, Ali Zidan, a nié dimanche les allégations lors d'une conférence de presse.
Melissa Fleming, la porte-parole de l'UNHCR, a mentionné lundi à Genève que des survivants avaient soutenu que leur navire avait été la cible de tirs quelques heures après avoir quitté Zwara, en Libye.
Selon elle, les survivants ont fait savoir à l'agence que les projectiles avaient endommagé la coque, contribuant possiblement au naufrage, en plus de blesser quatre personnes.
Le navire a coulé à une centaine de kilomètres au sud de l'île italienne de Lampedusa, dans la zone d'intervention d'urgence de Malte. Selon les autorités, 34 personnes ont trouvé la mort et plus de 200 autres ont été secourues.
Au dire des survivants, de 400 à 500 personnes se trouvaient à bord.