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FTQ: Pauline Marois ouvre la porte à une commission parlementaire

FTQ: Pauline Marois ouvre la porte à une commission parlementaire
CP

QUÉBEC - La première ministre Pauline Marois a ouvert la porte, jeudi, à la possibilité d'entendre les dirigeants du Fonds de solidarité de la FTQ en commission parlementaire.

Mme Marois a ainsi répondu à une proposition de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui souhaite faire la lumière sur les modifications à la gestion du fonds, à la suite d'allégations entendues devant la Commission Charbonneau.

Mercredi, le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, avait déclaré que la Commission Charbonneau était l'endroit tout indiqué pour se pencher sur la question.

En Chambre, jeudi, Mme Marois a répondu au chef de la CAQ, François Legault, que les péquistes n'ont pas l'intention de refuser sa proposition de commission parlementaire.

«Nous sommes prêts à envisager cette possibilité», a-t-elle dit.

La première ministre a cependant prévenu qu'il faudrait au préalable baliser les travaux pour éviter tout dérapage qui nuirait aux actifs du fonds.

«Toute espèce de forme de dérapage pourrait avoir des conséquences considérables sur des actifs fort importants pour notre société québécoise», a-t-elle dit.

Lors de la période des questions, M. Legault a expliqué que la commission parlementaire permettrait de rassurer les investisseurs du fonds, dont les actifs s'élèvent à 9 milliards $.

«Ce qu’on veut puis ce que les dirigeants du fonds veulent, c'est rassurer les Québécois puis d’expliquer les règle de gouvernance», a-t-il dit.

Le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arsenault, a déclaré que le syndicat est disposé à aller exposer sa situation devant les députés.

À la suite d'une annonce économique du gouvernement à laquelle il assistait, M. Arsenault a rappelé que la FTQ avait répondu positivement dès mercredi à la proposition de la CAQ.

«Le fonds est bien administré, j'ai confiance en Yvon Bolduc et l'équipe en place et je n'ai aucune inquiétude à aller en commission parlementaire expliquer nos processus de bonne gouvernance et je vais y aller avec plaisir», a-t-il dit.

Tony Accurso

La commission Charbonneau en bref

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