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Une Canadienne parmi les favoris pour le Nobel de littérature

Une Canadienne parmi les favoris pour le Nobel de littérature
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Le nom du lauréat du prix Nobel de littérature 2013 sera rendu public jeudi. Et ce pourrait bien être une lauréate, canadienne de surcroît.

Comme chaque année, les spéculations vont bon train, notamment sur le site de l'agence anglaise Ladbrokes, dont les paris, bien que déjoués régulièrement par les membres de l'Académie suédoise, font autorité.

Parmi les favoris, la Canadienne Alice Munro se classe en deuxième position, juste derrière le Japonais Haruki Murakami. Qu'est-ce qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur?

1. Son sexe

Seules 12 femmes ont remporté la très convoitée récompense depuis sa création en 1901. Mais, au cours de la dernière décennie, le palmarès s'est féminisé : Elfriede Jelinek en 2004, Doris Lessing en 2007 et Herta Müller en 2009.

2. Sa nationalité

C'est un Chinois, Mo Yan, qui a remporté l'honneur suprême l'an passé. Or il est très rare, dans l'histoire du Nobel, que deux écrivains de la même zone géographique soient récompensés deux années de suite, à l'exception des Européens, surreprésentés dans le palmarès.

De plus, la littérature nord-américaine n'a pas été nobélisée depuis 20 ans. La dernière médaille Nobel à avoir traversé l'Atlantique est celle de Toni Morrison, en 1993. En tant que Canadienne, Alice Munro semble donc avoir toutes les chances de son côté. Mais décorer un auteur africain pourrait tout aussi bien être à l'ordre du jour.

3. Son âge

Les lauréats du Nobel de littérature, à quelques exceptions près, ont généralement atteint un âge honorable au moment de leur couronnement.

La Britannique Doris Lessing avait 87 ans quand elle a reçu son prix en 2007, ce qui avait fait d'elle la lauréate la plus âgée de l'histoire du prix.

Sans battre ce record, à 82 ans, Alice Munro pourrait tout de même s'inscrire dans la lignée des écrivaines récompensées tardivement.

Le lauréat recevra son prix à Stockholm le 10 décembre, jour anniversaire de la mort de l'inventeur du prix (et de la dynamite), l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel.

Le prix est doté d'une somme de 8 millions de couronnes suédoises (près de 1 300 000 $), un montant en baisse depuis deux ans à cause de la crise.

Mais, la science des paris étant plus qu'improbable, l'Académie, qui étudie chaque année environ 350 « dossiers », crée parfois la surprise... Fin du suspense demain.

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