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Espionnage: le PLC veut un comité spécial

Espionnage: le PLC veut un comité spécial
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MONTRÉAL - Le Parti libéral du Canada (PLC) croit qu'il est nécessaire de mettre sur pied un comité parlementaire chargé de superviser les activités concernant la sécurité nationale, afin d'éviter d'autres situations où le Canada est accusé d'espionnage.

Dans la foulée des allégations selon lesquelles l'agence d'espionnage électronique canadienne aurait fait de l'espionnage industriel au Brésil, le chef libéral Justin Trudeau a affirmé mardi que son parti déposera un projet de loi en ce sens dès la reprise des travaux aux Communes, la semaine prochaine.

M. Trudeau s'est dit «troublé» d'apprendre que le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada aurait mis en place une opération sophistiquée d'espionnage contre le ministère brésilien des Mines et de l'Énergie, puisque les relations avec ce pays sont importantes pour le Canada, selon lui.

Selon le chef du PLC, la réaction du premier ministre Stephen Harper, qui se dit «très préoccupé» par ces allégations, illustre un manque de supervision des organismes canadiens chargés de mandats concernant la sécurité nationale ainsi que la surveillance.

M. Trudeau n'a pas voulu dire quelle forme pourrait prendre le comité parlementaire, affirmant qu'il reviendrait à l'ensemble des élus aux Communes d'en débattre.

Quant aux chances de voir son projet de loi être rejeté par le gouvernement Harper, qui est majoritaire, le chef libéral a rappelé que les conservateurs devraient comprendre «qu'un peu de transparence est nécessaire».

Justin Trudeau au fil des années

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