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Charte des valeurs : Bouchard appuie la vision de Parizeau

Charte des valeurs : Bouchard appuie la vision de Parizeau

L'ancien premier ministre Lucien Bouchard croit, tout comme Jacques Parizeau, qu'il y a moyen de trouver un compromis qui fait consensus sur le projet de charte du gouvernement Marois.

Dans une entrevue accordée à La Presse, l'ancien premier ministre péquiste, qui a gouverné le Québec de 1996 à 2001, appuie les propos de Jacques Parizeau.

Selon Lucien Bouchard, le gouvernement Marois devrait interdire le port de signes religieux ostentatoires seulement pour ceux qui occupent des postes dotés d'un pouvoir coercitif comme les policiers, les juges, les procureurs et les agents correctionnels.

D'après lui, le ministre responsable du projet, Bernard Drainville, devrait même modifier le nom de son projet et parler d'une « charte de la laïcité » plutôt que d'une « charte des valeurs ».

M. Bouchard plaide en outre pour le retrait du crucifix de l'Assemblée nationale. Sur cette question-ci, il rejoint encore une fois la position de Jacques Parizeau.

Ce compromis, qui reprendrait les grandes lignes du rapport de la commission Bouchard-Taylor, est l'occasion pour le gouvernement Marois de « frapper un coup de circuit », croit Lucien Bouchard : « Il y a une rare fenêtre qui s'ouvre, j'espère que le gouvernement la saisira ».

Une contribution positive, dit Drainville

Le ministre responsable du projet de charte, Bernard Drainville, estime que Lucien Bouchard a contribué positivement au débat. Il ajoute que son gouvernement va prendre en considération l'opinion de l'ancien premier ministre, tout en soulignant qu'au moment de finaliser le projet de loi, Québec va aussi tenir compte des commentaires envoyés par quelque 25 0000 Québécois.

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