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Pipeline d'Enbridge: Toronto s'inquiète de la sécurité

Toronto s'inquiète de la sécurité du pipeline d'Enbridge
CP

Après le gouvernement ontarien, c'est au tour de la Ville Reine de poser des questions quant à la sécurité entourant le projet du géant Enbridge de renverser le flux d'un de ses pipelines de Hamilton à Montréal pour y transporter du bitume de l'Alberta.

Toronto souligne dans une déposition auprès de l'Office national de l'énergie, que la ligne 9B passe à peine à 60 cm au-dessus de la station de métro Finch, dans le nord de la ville.

La Ville Reine fait état de « risques énormes pour des milliers d'usagers et d'employés de la CTT [Commission des transports] » s'il devait y avoir une fuite.

La Ville ajoute que ni la CTT, ni le service d'incendies de Toronto, ni Enbridge ne semblent avoir de plan d'urgence.

En août dernier, la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, affirmait qu'elle refuserait d'appuyer le projet, tant qu'elle n'aurait pas obtenu de réponses à ses questions, quitte à tenir une étude d'impact environnementale.

Un vieux pipeline

L'émission Enquête a révélé le mois dernier que la compagnie Enbridge devra procéder à environ 600 excavations de son pipeline 9B au cours des prochains mois afin d'assurer l'intégrité de cette conduite vieille de presque 40 ans.

Les environnementalistes et d'autres détracteurs du projet de la compagnie d'inverser le flux soulignent que le bitume albertain est plus corrosif que les produits pétroliers acheminés actuellement par le pipeline.

Des Autochtones avaient occupé une station de pompage de la ligne à Hamilton en juin dernier en guise de protestation, avant d'être délogés par la police.

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