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Pas moins de neuf candidats à la mairie à Saint-Jean-sur-Richelieu

Pas moins de neuf candidats à la mairie à Saint-Jean-sur-Richelieu

Une course à la mairie assez surprenante se déroule à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il y a pas moins de neuf candidats pour remplacer le maire Gilles Dolbec qui ne se représente pas.

Un texte de Philippe Marcoux

Toutes ces candidatures impliquent de très nombreuses affiches électorales dans les rues de la ville. Si on ajoute à ces candidatures à la mairie les 80 candidatures aux 12 postes de conseillers municipaux, ça commence à devenir compliqué pour la couverture électorale, notamment pour les journaux locaux qui veulent donner autant de visibilité à chacun des candidats.

Mais au-delà de l'impact sur le mobilier urbain, ou encore sur les journaux locaux, neuf candidats dont un seul est considéré comme marginal, c'est un phénomène qui pourrait donner des résultats assez particuliers. En effet, si le vote était réparti également entre les candidats il serait théoriquement possible que le gagnant remporte cette course avec à peine 12 % des votes exprimés.

Le grand nombre de candidats cette année à Saint-Jean-sur-Richelieu s'expliquerait par le départ du maire Gilles Dolbec qui était en politique municipale depuis 35 ans. Une sortie qui semble avoir donné des idées à plusieurs de ses anciens partisans et adversaires.

Parmi les neuf candidats, on compte trois conseillers municipaux, deux anciens conseillers, un ancien député bloquiste, le fondateur de SOS Richelieu, un homme d'affaires bien connu de la région et un retraité moins connu du milieu de la politique municipale.

Cette course pourrait être risquée pour ceux qui veulent les clés de l'Hotel de ville puisqu'il faut obtenir 15% des voix exprimées pour se faire rembourser une partie de ses dépenses électorales.

Il sera aussi difficile de se démarquer dans un peloton aussi occupé. Les dossiers du nouveau pont, de la revitalisation du centre-ville et du développement immobilier sont au centre des préoccupations à Saint-Jean.

Mais celui qui a été maire de la ville de St-Jean-sur-Richelieu avant les fusions, Miroslaw Smereka, ne croit pas qu'on retrouve là des enjeux électoraux. Il pense plutôt que c'est le goût du changement et surtout la définition que les électeurs donneront au mot « changement » qui guidera leur choix.

Difficile de se plaindre d'avoir trop de choix surtout lors d'une élection municipale. Mais à Saint-Jean-sur-Richelieu cette année ce sera vraiment « l'embarras » du choix.