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Rencontre Nétanyahou-Obama

Rencontre Nétanyahou-Obama

Le premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, en visite à la Maison-Blanche lundi, compte exhorter Barack Obama à ne pas croire aux « belles paroles » du président iranien et à maintenir la pression sur Téhéran sur la question nucléaire.

Cette rencontre survient trois jours après un entretien téléphonique entre le président Obama et son homologue iranien Hassan Rohani, un contact inédit à ce niveau entre les États-Unis et l'Iran depuis la révolution islamique de 1979 à Téhéran.

Depuis son entrée en fonction en août, Hassan Rohani prône un dialogue constructif avec les États-Unis, et Washington semble prêt à saisir cette occasion pour régler le contentieux lié au programme nucléaire iranien.

« Nétanyahou se moque d'être le seul à gâcher la fête », a prévenu un responsable israélien cité par Reuters.

Selon une autre source mentionnée par Reuters, le premier ministre israélien veut souligner au président américain que ce sont les sanctions économiques qui ont contraint l'Iran à revenir à la table des négociations, et qu'elles « ne devraient pas être allégées, au contraire, elles devraient être renforcées ». Nétanyahou devrait exhorter Obama à ne faire aucune concession, et à exiger notamment de l'Iran l'arrêt de ses activités d'enrichissement d'uranium.

« Il dira au président : "mieux vaut pas d'accord qu'un mauvais accord" », toujours selon cette source.

Abandonner la voie diplomatique

Le premier ministre Nétanyahou pourrait aussi menacer d'abandonner la voie diplomatique si les négociations sur le programme nucléaire iranien n'ont pas pour but son démantèlement, selon la correspondante diplomatique de la première chaîne de télévision israélienne, citée par AFP.

« Une des choses que va dire le premier ministre au président Barack Obama lors de leur rencontre (lundi) est que si les négociations avec l'Iran ne conduisent pas au bout du compte à un démantèlement du programme nucléaire iranien et pas simplement à sa surveillance, Israël se considérera comme étant libéré de ses engagements dans ce processus diplomatique entre le monde occidental et l'Iran », a rapporté la correspondante. « La signification est qu'Israël pourra décider d'attaquer seul l'Iran », a-t-elle précisé.

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