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Lock-out dans la LNH: Bettman et Fehr ont tourné la page

Lock-out: Bettman et Fehr ont tourné la page
PC

TORONTO - Gary Bettman ne tient pas à revenir sur le lock-out qui a pertubé les activités de la LNH la saison dernière.

Plus d'un an après le début de l'arrêt de travail, le commissaire ne regarde pas en arrière.

«Nous avons tendance à voir au-delà, a expliqué Bettman lors d'une entrevue téléphonique. Dans le cours des opérations de toute ligue sportive, il y aura toujours des enjeux. Et il faut s'y attaquer, prendre des décisions éclairées et, espérons-le, regarder en avant et passer à autre chose.»

Son vis-à-vis dans les négociations pendant plus de quatre mois est également prêt à passer à autre chose. Mais le directeur exécutif de l'AJLNH, Donald Fehr, n'a certainement pas oublié ce que lui et les joueurs ont traversé.

«Je me sens comme si je suis aussi occupé, bien que ça ne peut être le cas, a mentionné Fehr. Mais vous ne vivez tout simplement pas l'incertitude et la pression constante. Vous avez beaucoup de problèmes à régler, vous avez beaucoup d'enjeux, vous avez beaucoup de gens à qui parler, à aller voir et tout le reste. Mais quand vous vous retrouvez devant ce qui était à cette époque l'année dernière la certitude d'un très long lock-out, évidemment c'est génial de ne pas avoir à vivre ça encore.»

Les amateurs qui ont été privés du hockey de la LNH et les joueurs dépouillés de leur salaire jusqu'en janvier sont sans aucun doute d'accord avec cette affirmation. Cette fois, une saison régulière de 82 matchs se met en branle, mardi.

Bettman ne croit pas que plusieurs personnes pensent encore aux événements d'il y a un an, mais les différences sont radicales. La ligue et l'association des joueurs ont collaboré pour procéder à des modifications des règlements le printemps dernier qui sont maintenant en vigueur, et Fehr considère ses relations avec le personnel de la LNH «normales».

«L'année dernière, le lock-out a retenu toute l'attention, a déclaré Fehr. Je ne pense pas que les gens prennent les choses personnellement, pas quand vous êtes engagé dans des négociations. Parfois, vous vous fâchez et les gens sont fatigués mais ce n'est pas personnel. Du moins, pas pour moi.»

Bettman aurait préféré que ce ne soit pas personnel. Hué par les amateurs au repêchage de la LNH en juin et d'innombrables autres fois, il est le chef de file d'une organisation multi-milliardaire avec 30 voix à satisfaire.

La ligue est plus solide que jamais après la vente des Coyotes de Phoenix, des Devils du New Jersey et des Panthers de la Floride au cours de ce que Bettman a qualifié d'été très occupé.

«Tout se résume à s'assurer d'avoir un système qui permet aux clubs d'être compétitifs et concurrentiels, a-t-il ajouté. Et je crois que la stabilité que nous avons maintenant avec une convention collective à long terme a fait qu'il est plus attrayant de détenir une équipe.»

Bettman nourrit la conviction que la LNH en général est dans une meilleure position qu'avant le lock-out. C'est pourquoi il rejette l'idée d'être soulagé que le lock-out soit derrière lui.

«Ce n'est pas une question d'être soulagé. Quand vous êtes impliqué dans une ligue sportive, il faut parfois prendre des décisions difficiles, a-t-il dit. Parfois, il faut être disposé à souffrir à court terme pour des décisions à long terme qui seront importantes pour la croissance et la stabilité du sport. Franchement, je suis ravi que nous puissions nous concentrer sur la planification à long terme en sachant que nous avons pratiquement une décennie de paix syndicale.»

Avec au moins six saisons avant que l'une ou l'autre des parties puisse se retirer de la convention collective, Fehr peut enfin se concentrer sur un autre aspect de son travail. Il n'est plus un leader en temps de guerre.

«Quand vous êtes en situation de négociations, tout le monde veut savoir ce qui se passe et, dans un sens, c'est très accaparant. Nous avons eu un été normal et un camp d'entraînement où les questions ont tendance à être plus orientées sur les individus.»

Fehr s'est par ailleurs montré très direct en disant qu'il est «l'ancien directeur» de l'Association des joueurs du Baseball majeur, écartant du coup les questions sur son éventuel retour en raison de la santé chancelante de l'actuel directeur du syndicat, Michael Weiner.

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