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Affaire Boisclair: Marois ne veut pas de justiciers improvisés dans l'opposition

Affaire Boisclair: Marois ne veut pas de justiciers improvisés dans l'opposition
CP

La première ministre du Québec, Pauline Marois, demande aux partis d'opposition de ne pas s'improviser justiciers et d'amener les faits qu'ils pourraient avoir concernant André Boisclair devant les instances policières et judiciaires existantes.

Concernant le retrait temporaire d'André Boisclair de ses fonctions de délégué général à New York, pour lui permettre de faire face aux allégations de la Coalition avenir Québec à son égard, la première ministre juge que c'était la « bonne chose à faire ». Elle trouve par ailleurs que les partis d'opposition vont trop loin dans leurs démarches.

« Actuellement, les oppositions dérapent sur cette question. Elles se transforment en justiciers, ce n'est pas leur rôle. Il y a des institutions constituées, l'UPAC, la commission Charbonneau. Si les oppositions ont des faits qui leur apparaissent raisonnables, qu'elles soumettent ces faits à ceux qui ont la responsabilité de les vérifier, ce n'est pas à elles à se transformer en enquêteurs », a déclaré Pauline Marois à Montréal.

André Boisclair sera affecté à d'autres tâches

Le ministre des Relations internationales, Jean François Lisée, a par ailleurs confirmé que M. Boisclair sera affecté à « d'autres fonctions » à Montréal, à la suite de son retrait temporaire de ses fonctions de délégué général à New York.

Dimanche, l'ex-ministre péquiste André Boisclair a annoncé entreprendre des procédures judiciaires contre la Coalition avenir Québec (CAQ), le député Jacques Duchesneau et son chef, François Legault, pour atteinte à sa réputation.

Selon André Boisclair, Jacques Duchesneau a agi de manière « odieuse » en faisant des « liens malhonnêtes » dans le but de détruire sa réputation.

La semaine dernière, Jacques Duchesneau a tenté d'établir un lien entre une promesse de subvention par André Boisclair, sa consommation passée de cocaïne et les liens allégués du bénéficiaire de la subvention promise, Paul Sauvé, avec le crime organisé. M. Boisclair admet connaître M. Sauvé depuis plusieurs années.

L'ancien chef du Parti québécois affirme que ces trois éléments sont totalement indépendants les uns des autres. Il a déjà reconnu avoir consommé de la cocaïne à quelques reprises en 1997-1998, mais il n'a jamais rien dû au crime organisé, soutient-il.

Plus de détails suivront.

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