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Un Torontois luttera à Montréal pour une joute internationale de jeux vidéo

Un Torontois luttera à Montréal pour une joute internationale de jeux vidéo
Getty

TORONTO - Henry Zheng, un jeune homme de 20 ans, passera de huit à neuf heures dans un autocar pour jouer à des jeux vidéo à Montréal, cette fin de semaine.

S'il réussit à tirer son épingle du jeu, un autre long voyage l'attendra: il prendra l'avion en direction de la Chine.

Henry est l'un des finalistes des World Cyber Games Canada (WCG Canada), dont la dernière étape aura lieu ce week-end à Montréal. Les meilleurs repartiront avec des prix d'une valeur de 35 000 $ et des billets pour les championnats mondiaux.

Le jeune homme s'escrimera sur StarCraft II: Heart of the Swarm, tandis que d'autres se plongeront dans les univers de Cross Fire, League of Legends et World of Tanks.

Si tout se passe bien, Henry Zheng pourrait représenter le Canada en Chine pour la deuxième année consécutive.

«C'était particulièrement "cool" de se rendre aussi loin pour un tournoi, et ce, malgré une mauvaise performance», a dit M. Zheng, qui n'a pas réussi à ressortir vivant du premier tour et a donc vu le grand prix de 25 000 $ lui échapper.

«Malgré tout, j'ai eu l'occasion d'apprendre. Il y avait beaucoup de gens qui étaient venus regarder, c'était bondé. C'était plus gros que tout ce à quoi j'avais déjà participé.»

Selon Thierry St-Jacques-Gagnon de WCG Canada, les jeux vidéo de compétition, parfois appelés eSports (pour sports électroniques), est un phénomène à l'échelle mondiale, bien que l'activité soit moins connue en Amérique du Nord.

Henry dit envier les infrastructures et le système de soutien dont bénéficient les joueurs à l'étranger. Les membres d'une même équipe vivent parfois ensemble pour pratiquer le plus souvent possible et ont des commanditaires qui paient leur équipement et leur transport vers des tournois.

Le jeune homme, qui étudie à l'Université de Toronto, ne croit pas que sa carrière décollera à ce point et n'envisage donc pas d'abandonner ses cours pour se lancer dans le jeu à temps plein.

«Mes parents ne me laisseraient jamais faire ça», a-t-il conclu.

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