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Rivera : le petit gars du Panama

Rivera : le petit gars du Panama

Le recruteur Herb Raybourn a rencontré Mariano Rivera pour la première fois en 1988 lors d'un tournoi au Panama. Le joueur de 17 ans qui jouait à l'arrêt-court ne l'a d'abord pas impressionné.

« Je ne croyais pas qu'il serait capable de frapper dans les majeures, se rappelle-t-il. Je ne pouvais pas l'imaginer jouer à l'arrêt-court dans les grandes ligues, donc j'ai tout simplement abandonné l'idée. »

Raybourn est retourné au Panama au mois de février 1990 pour un autre tournoi. À ce moment, il occupait le poste de directeur des opérations latino-américaines chez les Yankees de New York.

Il s'affairait à défaire ses valises quand il a reçu l'appel de Claudino Hernandez, le receveur de la formation de Panama Oeste, qui l'a convaincu d'épier un certain lanceur.

Raybourn ignorait que Rivera était désormais lanceur. Il a donc organisé une séance d'entraînement dans la cour arrière du domicile de ce dernier à Puerto Caimito.

« Il n'y avait même pas de monticule, ce n'était qu'une petite pente, a déclaré Raybourn. Il a effectué neuf lancers. J'en avais déjà assez vu. »

Une étoile est née

Rivera s'est entendu avec les Yankees pour un contrat dans les ligues mineures avant de se rapporter à leur complexe d'entraînement en Floride.

À 43 ans, l'homme appelé « Mo » mettra un terme à sa carrière cette fin de semaine. Les Yankees concluront une saison décevante avec une série de trois matchs face aux Astros de Houston.

Au cours de la saison, il a rencontré les employés et les partisans de chaque ville visitée par les Yankees et il a reçu assez de cadeaux pour ouvrir son propre musée.

Les Yankees ont retiré son numéro 42, dimanche, pendant une cérémonie de 50 minutes où le groupe Metallica a joué une version de « Enter Sandman », chanson qui jouait chaque fois que le spécialiste des fins de match faisait son entrée sur le terrain du Yankee Stadium.

Les larmes se sont mises à couler, jeudi. Il a enregistré quatre retraits de suite à sa dernière sortie au Yankee Stadium, la 465e sortie parfaite de sa carrière.

Ses 652 sauvetages en saison représentent un record, tout comme ses 42 en éliminatoires. Rivera n'est pas seulement défini par les chiffres. Son sourire contagieux, sa voix tranquille et son calme légendaire sont tous des caractéristiques qui font de lui un des plus grands lanceurs de l'histoire.

Associated Press

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