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Enchères de fréquences sans fil : sans les entreprises étrangères

Enchères de fréquences sans fil : sans les entreprises étrangères

Bell, Rogers et Telus figurent parmi les compagnies de télécommunications qui souhaitent participer aux enchères du spectre pour les services mobiles à large bande au pays en janvier prochain.

La liste de 15 entreprises, rendue publique lundi par Industrie Canada, ne comprend aucune entreprise étrangère.

Le propriétaire de Wind Mobile, Globalive, figure aussi parmi les requérants, tout comme des entreprises régionales de télécommunications, comme Vidéotron au Québec, MTS au Manitoba et Bragg Communications, qui gère EastLink dans l'Atlantique.

Au cours des dernières semaines, plusieurs rumeurs laissaient croire que des entreprises étrangères prévoyaient participer aux enchères, notamment l'américain AT&T, le britannique Vodafone et le norvégien Telenor. Plutôt ce mois-ci, le géant américain Verizon avait précisé ne pas souhaiter s'installer au pays.

Finalement, seules des entreprises canadiennes ont envoyé leur demande et versé le dépôt remboursable de 5 % exigé pour ces enchères.

Plusieurs centaines de millions de dollars pour Ottawa

D'après le ministre de l'Industrie, James Moore, le spectre de haute qualité, mis en vente à la grandeur du pays le 14 janvier, permettra aux Canadiens d'avoir accès à des services sans-fil à haute vitesse fiables faisant appel aux toutes dernières technologies.

Ces enchères devraient rapporter au moins 900 millions de dollars au gouvernement fédéral, selon les mises minimales. La dernière vente de fréquences, en 2008, avait permis d'amasser 4,3 milliards de dollars.

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