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Travaux sur la rivière Lorette : la Ville de Québec outrepasse le BAPE

Travaux sur la rivière Lorette : la Ville de Québec outrepasse le BAPE

La Ville de Québec n'aura pas à passer par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour mettre en place les mesures temporaires visant à empêcher le débordement de la rivière Lorette.

C'est donc une étape de moins à franchir pour la Ville qui espère commencer ses travaux d'ici la fin du mois de septembre.

La Ville a obtenu un décret du gouvernement du Québec en date du 11 septembre qui l'autorise à réaliser les travaux sans examen du BAPE. « C'est une excellente nouvelle » s'est réjoui le conseiller François Picard, responsable de l'aménagement du territoire à la Ville de Québec.

La Ville doit aussi s'entendre avec 22 propriétaires riverains pour acquérir des parcelles de leurs terrains avant de réaliser ces travaux.

Une rencontre a déjà eu lieu avec les citoyens touchés. « Ça ne va pas si pire », a commenté François Picard.

La Ville veut s'entendre soit de gré à gré ou par expropriation. Le maire insiste toutefois pour rappeler que la Ville veut payer le juste prix, pas plus. « Je pense que tout le monde est de bonne foi, mais s'il y en avait un ou deux qui profitait de la situation, ça retarderait les travaux. On n'acceptera pas de surenchère », tranche Régis Labeaume.

En tout, la Ville devra acheter des parties de terrains de 75 propriétaires pour réaliser les travaux permanents de remodelage des rives de la Lorette. Toutefois, pour cette première phase de travaux, une vingtaine de terrains seulement sont touchés.

Quatre mesures temporaires

D'ici la fin du mois de novembre, la Ville de Québec veut mettre en place quatre mesures temporaires aux abords de la rivière. Elle va noamment démolir le pont des Méandres (pont Michel-Fragasso), rehausser les rives et, dans un premier temps, s'attaquer au déboisement et aux sédiments.

« Il y aura des sacs de sable qui seront posés au mois de novembre. Pour l'instant, ce qui est important, c'est d'enlever les sédiments dans la rivière, enlever les arbres qui sont penchés qui touchent au cours d'eau », précise François Picard.

La Ville attend aussi des autorisations du ministère du Développement durable et de l'Environnement avant de démarrer les travaux. François Picard dit « travailler de très près avec le ministère » pour les obtenir dans les délais.

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