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«Un air de famille»: 27 nouvelles familles relèvent le défi

«Un air de famille»: 27 nouvelles familles relèvent le défi
Radio-Canada

La première saison d’Un air de famille, à Ici Radio-Canada Télé, a permis à 27 familles de briller sous les projecteurs et a couronné le clan Latreille, de Hawkesbury, grand vainqueur du concours. La mère, Diane, et ses deux fils, Doric et Dakiel, ont ainsi remporté une bourse de 5000$ et ont interprété la chanson-thème de la dernière campagne publicitaire du lait. Vous les avez sûrement entendus fredonner la mythique Frédéric, de Claude Léveillée, dans une très jolie réclame télévisée, au printemps.

L’équipe d’Un air de famille remet ça cette année et, dès le 19 septembre, l’aventure musicale redémarre en trombe. Le premier épisode, intitulé Les premières notes, introduira une à une les 27 nouvelles familles sélectionnées, provenant de coins aussi variés que Vancouver, Sudbury, Trois-Rivières, Desbiens, Toronto, Rimouski, Port-Cartier et Moncton. Puis, dès la semaine prochaine, l’amicale et rassembleuse compétition prendra son envol. Âgés de 3 à 81 ans, les participants se commettront dans des styles musicaux variés pour nous faire vibrer d’émotion.

Patrice L’Écuyer est de retour à l’animation, et Bruno Pelletier, Johanne Blouin et Jean-François Breau reprennent leur rôle de coach. René Simard et Joël Legendre, eux, agissent respectivement à titre de directeur artistique et de metteur en scène des numéros. Rencontrés au terme de la ronde d’auditions de recrutement des candidats, au début de l’été, les deux hommes nous ont parlé de ce défi qui les allume au plus haut point.

René et Joël, qu’est-ce que l’équipe d’Un air de famille recherchait exactement pendant les auditions?

R : « Des familles originales et uniques. On voulait sentir que les gens étaient là pour les bonnes raisons, qu’ils voulaient vivre une belle expérience en famille, comme quand on décide de célébrer un 25e anniversaire de mariage, par exemple. On voulait aussi qu’il y ait du talent au niveau musical, et qu’ils soient fiers de leur performance. »

Quel sera votre mandat respectif dans l’émission cette année?

R : « Mon boulot a consisté à participer aux auditions. On a rencontré une centaine de familles. Avec Édith Myers, la directrice vocale, on a travaillé étroitement avec chacune, pour voir leurs forces et en extirper le maximum. Pendant la saison, on aura des réunions à chaque semaine, et je m’impliquerai dans le montage des topos et parfois des segments chantés, avec la réalisatrice Manon Brisebois. »

J : « Moi, j’accueillerai les gens à leur arrivée à Ici Radio-Canada. Je vais les faire répéter, les mettre en confiance, essayer de développer le plus possible ce qu’ils ont à offrir. La mise en scène englobe aussi le fait d’aller chercher la petite particularité chez chaque famille. Avec la chorégraphe, Geneviève Dorion-Coupal, on élabore les mouvements, la mise en place et les chorégraphies pour la danse quand les participants voudront se prêter au jeu… »

On accordera beaucoup d’importance à la personnalité des candidats cet automne. Pour quelle raison?

R : « L’histoire des familles, pour moi, c’est quelque chose de super important, et ce sera davantage mis de l’avant cette saison. On va mettre l’accent là-dessus, sans tomber dans le misérabilisme. Ces personnes ont des choses à dire, à véhiculer, et on veut leur laisser la parole. Un air de famille, ce sont des gens qui viennent avoir du fun en famille. S’ils se rendent en demi-finale ou à la grande finale, tant mieux, mais ce n’est pas le but ultime. L’idée, c’est de voir des familles généreuses nous faire part de leurs tranches de vie. Mais on va s’assurer de garder l’ensemble très rythmé.»

Que répondez-vous à ceux qui ont accusé Un air de famille d’accorder trop d’espace à la chanson anglophone, l’an dernier?

R : « Nous, on ne peut pas forcer les familles. Chacun a son histoire et la chanson qui y est reliée. À un moment donné, j’étais fâché, parce que j’avais lu dans un journal qu’on faisait l’apologie de la chanson anglophone à Un air de famille. Et ce n’est pas vrai du tout! On a eu environ 72% de contenu francophone versus anglophone. »

J : « Il faut respecter le choix des familles. Cette année, on leur a demandé de nous proposer un choix de cinq ou six morceaux. À partir de là, on peut créer un bassin un peu plus équilibré. Mais si une famille veut chanter en espagnol, on ne dira pas non! On veut servir en premier les familles plutôt que la dualité français-anglais, même si on privilégie la chanson francophone. »

Vous êtes des artistes qui avez beaucoup de points en commun. Tous deux, vous chantez, dansez et jouez la comédie. Vous avez participé à des Bye Bye… et tout le Québec voudrait vous avoir dans sa propre famille! Il semble naturel de vous voir associés ensemble dans un concept comme Un air de famille

R : « On a beaucoup d’empathie pour les gens, et c’est un pré-requis pour participer à Un air de famille. On est chanceux, parce qu’on vit des moments exceptionnels grâce à ce projet! »

Parallèlement à son engagement dans Un air de famille, René Simard planche sur la création d’une comédie musicale et animera ce dimanche le 28e gala des Prix Gémeaux, qui sera retransmis en direct à Ici Radio-Canada Télé, à compter de 19h30.

Joël Legendre, quant à lui, est aux commandes du magazine Alors on jase, en tandem avec son amie Élyse Marquis, tous les matins de la semaine, à 9h, à Ici Radio-Canada Télé. Il tient aussi la barre du jeu Paquet voleur et accompagne les auditeurs de Rouge FM à tous les avant-midis, avec Ma musique au travail.

Un air de famille, le jeudi à 20h, à Ici Radio-Canada Télé.

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