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La musique comme instrument de torture

La musique comme instrument de torture

Selon une étude britannique, la dictature chilienne du président Augusto Pinochet a utilisé de la musique à plein volume durant les séances de torture des prisonniers.

Des chansons de Julio Iglesias, My sweet Lord de George Harrison, Gigi l'amoroso de Dalida et la bande sonore du film Orange mécanique, de Stanley Kubrick, étaient régulièrement utilisées à cet effet.

Le site Internet Express rapporte que des prisonniers et un ancien membre des services secrets chiliens sous Pinochet se souviennent que les chansons étaient diffusées à plein volume pendant des journées entières, afin de briser psychologiquement les prisonniers.

Par ailleurs, l'étude démontre que la musique a redonné une certaine forme d'espoir à certains prisonniers. La plupart d'entre eux n'ayant plus d'existence officielle aux yeux du régime de Pinochet, certaines chansons leur ont permis de tenir le coup et de se rapprocher les uns des autres.

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