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Rio, le boulet du CIO

Rio, le boulet du CIO

Le CIO admet avoir les mains liées dans le dossier de la préparation des Jeux de 2018 dont le retard est préoccupant.

« Notre plus grand défi, c'est Rio, a expliqué le vice-président du CIO nouvellement élu, John Coates. Il reste un peu moins de deux ans et il y a encore tant à faire. »

Son communiqué était d'ailleurs intitulé : « La préparation à Rio, une préoccupation ».

« Nous sommes tous inquiets, a-t-il admis. Ce n'est pas impossible (NDLR : de finir à temps les préparations), mais il leur faut d'urgence produire un effort davantage concerté sur un certain nombre d'infrastructures. »

Ce n'est pas la première fois que le CIO exhorte les Brésiliens à accélérer le rythme dans plusieurs dossiers, non seulement la construction ou la rénovation de stades, mais aussi l'extension des lignes de métro et la capacité des aéroports.

« Rio ne peut pas perdre les Jeux », a affirmé John Coates. Il est trop tard pour reculer.

« Nous avons les mains liées à ce stade des préparatifs, explique l'officiel australien. Il ne nous reste qu'à travailler avec un comité organisateur et le gouvernement qui le soutient, pour trouver les bonnes solutions. »

Advienne que pourra, diront certains. Une situation qui a connu des précédents. Pensons à Montréal en 1976 ou à Athènes en 2004.

Le CIO n'a pas apprécié les soulèvements populaires lors de la Coupe des confédérations de soccer, en juin, dont la finale a été remportée par le Brésil face à l'Espagne au stade Maracana de Rio.

Des manifestations d'une ampleur historique dans les principales villes du pays pour dénoncer la hausse des prix dans les transports publics, l'indigence des services publics en général, la corruption de la classe politique et les sommes colossales investies pour l'organisation de la Coupe des Confédérations et de la Coupe du monde de soccer de 2014.

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