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Attaque à l'arme chimique : les Européens condamnent le gouvernement syrien

Attaque à l'arme chimique : les Européens condamnent le gouvernement syrien

Même s'ils attendent toujours le rapport des Nations unies pour décider de toute intervention armée en Syrie, les pays de l'Union européenne sont d'accord sur le fait que les informations à leur disposition semblent indiquer que les autorités syriennes sont responsables de l'attaque chimique commise le 21 août dans les environs de Damas.

« [Le gouvernement] est le seul à posséder des armements chimiques et les moyens de les utiliser dans une quantité suffisante », a dit la représentante diplomatique de l'Union européenne, Catherine Ashton, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 28 pays membres à Vilnius, en Lituanie.

Ces derniers ont convenu que le monde « ne peut rester les bras croisés » et qu'une réaction claire et forte était nécessaire pour empêcher de nouveaux bombardements à l'arme chimique en Syrie, a-t-elle aussi indiqué.

Les Vingt-Huit ne sont toutefois pas allés jusqu'à soutenir le principe d'une intervention militaire contre le régime de Bachar Al-Assad, prônée par la France et le président américain Barack Obama.

Selon Catherine Ashton, les ministres européens des Affaires étrangères ont salué l'engagement de François Hollande à attendre le rapport des experts de l'ONU avant toute initiative sur la Syrie.

« L'UE souligne [...] la nécessité de tenter de régler la crise syrienne via les procédures des Nations unies », a-t-elle dit.

Toutefois, dans un communiqué conjoint, les ministres européens affirment que l'attaque du 21 août « a constitué une flagrante violation du droit international, un crime de guerre et un crime contre l'humanité ». Ils insistent aussi sur « la responsabilité personnelle des auteurs » des attaques chimiques et « le rôle de la Cour pénale internationale afin d'enquêter et de juger de tels actes ».

Espérant le rapport préliminaire de l'ONU le plus tôt possible, le communiqué indique par ailleurs qu'un « processus diplomatique fédérateur menant à une solution politique est désormais plus urgent que jamais ».

Par ailleurs, selon le chef de la diplomatie du Luxembourg, Jean Asselborn, un pays siégeant actuellement au Conseil de sécurité de l'ONU, la préparation du rapport « pourrait prendre encore une semaine et demie ». Celui-ci a toutefois ajouté qu'il est possible que des éléments importants de ce rapport soient transmis au Conseil de sécurité avant sa publication formelle.

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