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Keystone XL: Harper prêt à des concessions aux exigences américaines

Keystone XL: Harper prêt à des concessions aux exigences américaines
Radio-Canada

Le premier ministre Stephen Harper a envoyé une lettre au président américain Barack Obama pour envisager formellement des garanties supplémentaires nécessaires à l'approbation du projet de pipeline Keystone XL, a appris CBC vendredi.

Dans cette lettre écrite à la fin du mois d'août, M. Harper assure être prêt à accepter des cibles proposées par les États-Unis pour réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier.

Il exprime aussi sa volonté de travailler de concert avec le président Obama et offrir la couverture politique nécessaire à l'approbation du projet Keystone XL de TransCanada.

S'il est approuvé, cet oléoduc, dont les coûts sont estimés à sept milliards de dollars, transportera le bitume de l'Alberta vers les raffineries du Texas.

Signe de concession

La lettre de Stephen Harper représente un signal clair que le Canada est prêt à faire des concessions aux exigences des États-Unis.

Le président Obama, qui ne lui a pas encore répondu, tarde à dévoiler sa position au sujet de Keystone XL.

Il doit se prononcer pour convaincre les environnementalistes et le reste de ses concitoyens que ce projet est dans l'intérêt national des États-Unis.

M. Obama doit aussi persuader les démocrates, qui espèrent une réélection au Congrès l'an prochain, que l'approbation de l'oléoduc ne compromettra pas leurs chances.

L'ombre de la Syrie

Stephen Harper a rencontré le président américain en marge du Sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, vendredi.

Les préoccupations de Barack Obama sur le dossier syrien ont porté ombrage au problème de Keystone XL que le premier ministre canadien veut mettre à l'avant-scène.

Le Canada a mené une campagne agressive de lobbyisme et de publicité aux États-Unis depuis quelques mois. Les résultats de ces efforts, qui se sont intensifiés cet été, ne semblent pas palpables. Dans l'entre-temps, le président Obama a exprimé publiquement des doutes sur les avantages économiques de Keystone XL pour les États-Unis.

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