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BPC à Pointe-Claire : la Ville et le ministère de l'Environnement critiqués

BPC à Pointe-Claire : la Ville et le ministère de l'Environnement critiqués

Une cinquantaine de résidents de Pointe-Claire, dans l'ouest de l'île de Montréal, se sont déplacés jeudi soir pour assister à une soirée d'information organisée par les autorités municipales et provinciales afin de parler de l'entreposage illégal de biphényles polychlorés (BPC) sur le terrain de l'entreprise Reliance.

« Pourquoi n'avons-nous pas été protégés par la police depuis mars? », s'est enquise une citoyenne. « Vous tous saviez qu'il y avait eu un écoulement, un danger pour nous », a-t-elle ajouté, déplorant que la Ville et le ministère de l'Environnement aient attendu près de cinq mois avant d'informer les citoyens de la présence de BPC à proximité.

Le directeur général de Pointe-Claire, Nicolas Bouchard, lui a répondu « qu'à partir du moment où la situation a été connue de tous, tous les efforts ont été mis pour sécuriser le site et le rendre inaccessible », mais plus tard dans la conversation, il a dû préciser que la Ville n'avait déployé ses policiers « qu'à partir du moment où l'ordonnance a été émise et que l'obligation pour l'entreprise d'assurer la sécurité 24 heures sur 24 a été demandée », soit à la fin du mois d'août.

La direction de la Santé publique a pour sa part affirmé que la présence de ces produits chimiques à proximité de résidences ne présentait aucun risque pour la santé humaine.

Tests de sol

Des citoyens ont par ailleurs réclamé que Québec effectue des tests autour du terrain de Reliance pour s'assurer que le sol ne soit pas contaminé.

Le représentant du ministère de l'Environnement a répondu que Reliance effectuerait ces tests à sa charge, sans quoi le gouvernement les ferait lui-même.

La veille, la Ville de Pointe-Claire avait fait parvenir une lettre au ministre Yves-François Blanchet pour l'aviser de l'existence de failles dans la protection du terrain industriel contaminé.

Son ministère a pris connaissance de ces demandes et prépare un plan pour renforcer la sécurité. Québec exige déjà que la compagnie Reliance installe un système de détection des intrusions et d'extinction automatique d'incendie avant la fin du mois.

D'après les informations de Dominic Brassard

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