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Congestion au centre

Congestion au centre

David Desharnais et Lars Eller voient la congestion à la position de centre chez le Canadien cette saison comme un atout, pas un problème. Pourvu qu'ils n'écopent pas eux-mêmes, en étant mutés à l'aile...

Ils sont cinq pour quatre postes, plutôt trois à caractère offensif: Desharnais, Eller, Tomas Plekanec, Daniel Brière et Alex Galchenyuk sont tous des joueurs de centre naturels. Le vétéran Brière et le jeune Galchenyuk peuvent jouer à l'aile. Dans le cas de Galchenuyk, c'est une question de temps avant qu'il fasse la transition au centre, « un mois, six mois, un an ou deux », comme l'a évoqué l'entraîneur Michel Therrien, mardi.

« Un peu de compétition à l'interne, c'est toujours bon », a affirmé Desharnais, mercredi, après avoir pris part au pro-am du Championnat de golf de Montréal, au Club de la Vallée du Richelieu.

« Tout le monde peut jouer partout, donner son meilleur pour avoir plus de temps de glace et aider l'équipe à connaître du succès. On n'a pas trop de joueurs de centre, c'est un atout. L'entraîneur va gérer ça, ce n'est pas un problème. »

Desharnais n'est pas fermé à l'idée d'être muté à l'aile, mais c'est à sa position naturelle qu'il veut jouer.

« Je vais faire en sorte de jouer au centre. Je suis plus efficace au centre et je le sais », a-t-il tranché.

C'est aussi la volonté du jeune Eller, qui n'a jamais caché sa préférence pour la position de centre. Comme son coéquipier, il ne considère pas le surplus de centres offensifs comme un obstacle.

« Il n'y a pas lieu de créer une polémique avec ça, a-t-il argué. Nous pouvons avoir plusieurs centres et être une équipe efficace. Prenez le cas des Bruins de Boston qui ont utilisé Tyler Seguin et Rich Peverley à l'aile. Équipe Canada aura une tonne de joueurs de centre dans sa formation aux Jeux olympiques de Sotchi. Utiliser deux joueurs de centre dans un trio, un droitier et un gaucher, représente un avantage sur les mises au jeu. »

Le Danois âgé de 24 ans a relevé qu'il y a toujours le facteur blessure qu'on doit considérer.

« Par expérience, je sais que les trios sont constamment modifiés, a-t-il noté. Moi, je n'ai jamais joué plus de huit matchs avec les mêmes joueurs. Il y a toujours des changements. »

Desharnais amaigri

Desharnais a pu décanter la dernière saison, marquée de son propre aveu de plus de bas que de hauts, chez lui dans la région de Québec.

« C'est juste à deux heures de route de Montréal, mais c'est en masse pour moi pour pouvoir décrocher », a-t-il dit.

Le patineur de Laurier-Station, sur la rive sud de Québec, va se présenter au camp d'entraînement la semaine prochaine, amaigri de quelques livres question de gagner en vitesse sur la glace.

« Je n'ai rien fait de plus que ce qui m'a permis de me rendre là où je suis. J'ai travaillé sur des aspects en particulier. J'ai le sentiment de m'améliorer à chaque saison. Je veux afficher plus de constance. »

Desharnais ne sera pas animé nécessairement du désir de racheter une saison en dents de scie.

« Non, a-t-il tranché. Même si j'avais connu une bonne saison je devrais "rebondir" quand même. On remet tout le temps le compteur à zéro. Que tu aies connu une bonne ou une mauvaise saison, tu veux toujours bien faire. Je veux juste être le joueur que je suis et connaître une bonne saison. »

Eller plus fort

Eller, qui a gagné en muscles, veut reprendre là où il avait laissé avant d'être mis K.-O. par Eric Gryba des Sénateurs d'Ottawa, au début des séries éliminatoires. Il assure ne conserver aucune séquelle de la commotion cérébrale et des multiples fractures faciales qu'il a subies.

« Ça allait bien et je jouais avec confiance. Je veux continuer dans cette voie. Ce n'est que le début pour moi. J'estime que je peux encore élever mon niveau de jeu d'un cran. »

Eller envisage la prochaine saison du Canadien avec beaucoup d'enthousiasme.

« Je suis très emballé. L'équipe mise sur plusieurs jeunes joueurs qui sont en pleine progression. Je ne parle pas uniquement que de Brendan Gallagher et d'Alex Galchenyuk, mais de Carey Price, de P.K. Subban, de Max Pacioretty et de moi-même. Le meilleur est à venir pour nous. Je ne vois pas l'équipe faire pire que la saison dernière. Tout le monde continue de s'améliorer, c'est très positif. »

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