Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Formation de la main-d'oeuvre : une publicité du fédéral jugée trompeuse

Formation de la main-d'oeuvre : une publicité du fédéral jugée trompeuse

Un citoyen qui a porté plainte il y a quelques semaines aux Normes canadiennes de publicité (NPC) relativement à une publicité du gouvernement de Stephen Harper obtient gain de cause, selon une décision de l'organisme, dont Radio-Canada a obtenu copie.

La publicité télédiffusée vantant le Plan d'action économique du Canada mis en place par les conservateurs affirmait que des subventions de 15 000 $ seraient disponibles pour son programme de formation de la main-d'oeuvre. Le citoyen qui a porté plainte la jugeait trompeuse puisqu'aucune entente négociée n'existe entre Québec et Ottawa sur ce point.

Le Conseil des normes, qui a évalué la plainte, dit avoir « bien saisi que la publicité avait pour but de sensibiliser le public aux nouvelles subventions annoncées avant même qu'elles ne soient disponibles », et que « l'impression générale qui se dégage de cette publicité est que le programme sera mis en uvre très bientôt ».

Toutefois, il estime que le programme « exige une contrepartie équivalente des employeurs ainsi que des provinces et des territoires », en plus d'une « entente préalable avec ces partenaires de même que leur adhésion ».

Dans les faits, poursuit le Conseil des normes, « la mise en uvre de ce programme n'est pas imminente, et le processus visant à obtenir l'accord de toutes les parties [...] nécessitera de longues négociations ».

Le Conseil des normes a donc jugé que « la publicité omettait de l'information pertinente et qu'elle contrevenait au paragraphe (c) de l'article 1 [véracité, clarté, exactitude] du Code » canadien des normes de la publicité, selon lequel « tous les détails pertinents se rapportant à une offre annoncée doivent être clairement énoncés et compréhensibles ».

La publicité jugée trompeuse n'est plus en ondes depuis juillet dernier et « l'annonceur s'est engagé à ne pas la diffuser dans sa forme actuelle à l'avenir », a précisé le Conseil des normes en réponse à la plainte du citoyen, qui a requis l'anonymat.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.