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L'ex porte-parole étudiant Gabriel Nadeau-Dubois, un an après le printemps érable

Gabriel Nadeau-Dubois, un an après le printemps érable
CLASSE spokesperson Gabriel Nadeau Dubois speaks to an AFP reporter in a one-on-one interview before going to a meeting with Quebec education Minister Michelle Courchesne in Quebec City May 28, 2012. The meeting between Courchesne and student leaders at 2:00 pm local time (1800 GMT) has been touted as a 'last chance' to resolve the conflict that has gripped Quebec, before the start of summer festivals and other major tourist draws. AFP PHOTO / FRANCIS VACHON (Photo credit should read Francis Vachon/AFP/GettyImages)
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CLASSE spokesperson Gabriel Nadeau Dubois speaks to an AFP reporter in a one-on-one interview before going to a meeting with Quebec education Minister Michelle Courchesne in Quebec City May 28, 2012. The meeting between Courchesne and student leaders at 2:00 pm local time (1800 GMT) has been touted as a 'last chance' to resolve the conflict that has gripped Quebec, before the start of summer festivals and other major tourist draws. AFP PHOTO / FRANCIS VACHON (Photo credit should read Francis Vachon/AFP/GettyImages)

Plus d'un après le printemps érable, Gabriel Nadeau-Dubois, le leader étudiant adulé par certains et détesté par d'autres, se dit beaucoup moins naïf et évoque maintenant la possibilité de se lancer un jour en politique.

Après les manifestations étudiantes, le jeune homme de 23 ans a été sollicité de toutes parts, mais il a voulu se faire oublier et redevenir un simple universitaire.

« J'ai eu beaucoup d'offres en politique, dans les médias, et j'ai tout refusé. [...] Je voulais rester un étudiant, car c'est ce que je suis : un étudiant en philosophie à l'Université de Montréal à temps plein », insiste-t-il.

Mais la diffusion du documentaire Carré Rouge sur fond noir le ramène bien malgré lui dans l'actualité. En revoyant les images, l'ancien coporte-parole de la CLASSE estime être aujourd'hui beaucoup moins naïf. « C'est fascinant de voir ça, de me revoir au début de la grève, naïf, un peu frêle. On ne savait pas ce qu'on était en train de préparer. [...] On était une poignée de jeunes qui n'avaient jamais fait ça. »

Que ses détracteurs se rassurent, Gabriel Nadeau-Dubois ne militera plus pour une association étudiante. La pression était parfois insoutenable, et elle prenait différentes formes. « J'en ai reçu beaucoup des menaces. De ma droite, provenant des opposants à la grève, mais aussi provenant des grévistes », dit-il en précisant avoir reçu des menaces de mort.

En plein coeur de la grève étudiante, Gabriel Nadeau-Dubois jurait qu'il ne ferait pas de politique. Aujourd'hui, il change de ton. « Je le pensais, je n'ai pas menti. Maintenant avec le recul, c'est quelque chose dans le monde du possible, mais ça va être dans longtemps. »

« Je pense que s'impliquer en politique c'est noble, mais être connu ce n'est pas une raison pour être candidat. »

En attendant ce possible saut en politique, Gabriel-Nadeau-Dubois terminera ses études et publiera un livre à l'automne.

« C'est un livre qui part de la grève, mais qui va vers l'avant. Qu'est-ce que ça nous dit sur le Québec, sur sa démocratie, sur ses médias », explique-t-il.

Un deuxième livre, portant sur la gratuité scolaire, est déjà en chantier.

D'après un reportage de Louis-Philippe Ouimet

Retour sur les réactions Twitter de sa démission, l'année dernière:

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