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Projet de loi 14: Pauline Marois plie devant «les radicaux» de son parti, selon François Legault

Projet de loi 14: François Legault décu du recul
PC

MONTRÉAL-EST, Qc - Le chef de la Coalition Avenir Québec accuse la première ministre de manquer de «courage politique».

François Legault a réagi à une récente sortie de Pauline Marois voulant qu'elle songe à renoncer à tenter de faire adopter le projet de loi 14 dont l'un des objectifs centraux est de réformer la Charte de la langue française.

M. Legault se désole de ce possible recul car, selon lui, certaines modifications s'imposent notamment pour favoriser une meilleure intégration des immigrants et pour s'assurer qu'au sein des entreprises de 25 à 50 employés, le français soit davantage utilisé comme langue de travail.

François Legault avance qu'il avait l'impression que les ministres Diane De Courcy et Jean-François Lisée étaient tous les deux prêts à faire des concessions dans le dossier pour trouver un terrain d'entente avec la CAQ.

Or, M. Legault pense que le rapprochement ne pourra vraisemblablement pas se réaliser car, selon lui, la première ministre ne semble pas vouloir plier quitte à ce que le projet de loi 14 finisse par mourir au feuilleton

Il soutient qu'elle veut ainsi plaire «aux extrémistes» au sein du camp péquiste.

Par ailleurs, le chef de la CAQ juge que le capital de sympathie de son adversaire a augmenté au sein de la population en général en raison de sa gestion de la crise de Lac-Mégantic.

Il faisait allusion à un sondage paru dans «Le Devoir» samedi et dont la marge d'erreur serait de 3, 1 points de pourcentage 19 fois sur 20 si l'échantillon avait été probabiliste.

D'après ce coup de sonde réalisé en ligne les 29 et 30 août auprès de 1002 répondants, le gouvernement Marois a enregistré un gain de cinq points dans les intentions de vote depuis le début de l'été.

Quant à la formation de François Legault, elle a plutôt connu un recul d'un point durant la même période.

Ce dernier refuse de s'inquiéter. Il explique qu'au fil de sa carrière politique, il a appris que «les sondages sont des montagnes russes».

Il a précisé que lorsqu'il «y aura vraiment un débat d'idées entre autres pour voir qui a le meilleur projet de relance économique, [...] les sondages voudront dire quelque chose».

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