Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nouveau revers pour Robert Delarosbil

Nouveau revers pour Robert Delarosbil

Robert Delarosbil, qui tente de conserver son chien d'assistance dans le condominium où il habite depuis maintenant deux ans, n'est pas au bout de ses peines.

Alors que l'on croyait cette saga terminée, un nouvel imprévu est survenu mardi matin au palais de justice de Québec. Une résidente de l'immeuble Verre-Bourg s'oppose à l'entente survenue en juillet avec le syndicat des copropriétaires.

Ange-Emma Gauthier, 74 ans, affirme qu'elle souffre d'allergie et qu'elle a une peur bleue des chiens. Cette dernière s'est donc présentée en cour mardi pour empêcher que l'entente qui aurait permis à M. Delarosbil de garder son chien ne soit entérinée par le juge.

Robert Delarosbil s'est dit extrêmement déçu par ce nouveau délai.

« J'ai de la difficulté à comprendre ça qu'une seule personne qui demeure dans le condo chez moi, parle d'allergie et que je ne la rencontre jamais dans les passages. On a deux ascenseurs. On ne se voit presque jamais. C'est une personne qui était sur le conseil d'administration. Elle a démissionné dernièrement, et ce matin [mardi] elle se présente ici pour s'opposer », dit-il, visiblement au bout du rouleau.

Rosaire Bertrand, ex-ministre péquiste qui habite aussi l'immeuble et qui appuie M. Delarosbil dans ses démarches depuis le début, déplore également la tournure des événements.

« Robert vit cette pression-là depuis plusieurs mois, au-delà, d'un an et demi. C'est une pression épouvantable ! Pour Robert, l'être humain qu'il est, c'est lui aujourd'hui qui subit le contrepoids de tout ça. C'est inestimable sur le plan humain. Financièrement, on me parle de plus ou moins 225 000 $ », note-t-il.

L'entente devait être entérinée de façon unanime devant le tribunal pour être valide.

La cause a été reportée au 19 septembre pour le témoignage de la plaignante. Le juge tranchera alors à savoir si ce qu'Ange-Emma allègue est suffisant pour empêcher Robert Delarosbil de garder son chien.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.