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Des aidants naturels veulent du répit

Des aidants naturels veulent du répit

Le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ) a réclamé lundi du gouvernement du Québec une politique globale à leur sujet qui leur accorderait entre autres plus de répit.

Lors d'une récente tournée de 15 régions de la province, l'organisme a pu constater le sentiment d'insatisfaction généralisé des proches aidants, qui souvent ignorent l'existence même de services de répit ou qui se heurtent à des critères d'admissibilité trop rigides.

De plus, ces services sont coûteux et ils ne répondent pas à leurs besoins, déplore le RANQ. Les aidants naturels ont en outre souvent l'impression de devoir quémander ces services.

Le RANQ réclame que le gouvernement tienne compte du travail des aidants naturels, qui sont essentiels au maintien à domicile, souligne son président, Carlos Hernandez.

Selon son estimation, les aidants naturels accomplissent 80 % des soins donnés à domicile aux personnes malades. Une politique globale sur les aidants naturels doit donc, à l'avis de M. Hernandez, devenir une priorité sociale.

« Nous voulons humaniser notre système de santé, qui est de plus en plus bureaucratique, et les aidants naturels apportent une solution », résume M. Hernandez.

Il faudra aussi adapter les services offerts en fonction de la clientèle, dit le RANQ. Pour l'instant, les services de répit sont surtout prévus pour les personnes âgées, mais beaucoup moins pour les aidants qui s'occupent de personnes atteintes de déficience intellectuelle ou qui ont des problèmes de santé mentale.

Une personne sur sept est un proche aidant au Québec.

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