La coalition Québec meilleure mine presse le gouvernement Marois d'adopter rapidement la nouvelle loi sur les mines, alors que les consultations s'amorcent vendredi.
En point de presse jeudi, la coalition a déclaré qu'après cinq ans de débats, il était temps d'agir, tout en rappelant qu'il s'agit du troisième projet de loi sur les mines déposé depuis 2009. « Collaborons, et avec quelques modifications, je crois qu'on peut y arriver », a soutenu son porte-parole, Ugo Lapoine.
Le gouvernement péquiste, qui a déposé le projet de loi en mai dernier, demande davantage de transformation minière ainsi qu'un encadrement plus serré lors de l'exploitation des nouveaux sites.
Les représentants de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec seront nombreux à aller présenter leur position à Québec lors des consultations sur le projet de loi 43.
Parmi ceux-ci, le maire de Lebel-sur-Quévillon, Gérald Lemoyne, se dit plutôt favorable au projet de loi présenté par le gouvernement péquiste : « Il y a des choses qu'on demandait et qu'on y retrouve, comme le fait que le monde municipal ait son mot à dire. »
Gérald Lemoyne compte toutefois demander certains changements. Il souhaite notamment que les régions minières reçoivent une partie des redevances. « Les trois régions minières se sont associées pour la création d'un fonds minier », rappelle-t-il.
L'Association minière du Québec (AMQ) a pour sa part réitéré jeudi sa position selon laquelle le projet de loi 43 donne trop de pouvoir au ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet.
L'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) est également critique envers le projet de loi 43.
Le président de l'association, Philippe Cloutier, croit tout de même qu'il est possible de parvenir à un compromis : « Le feu n'est pas pris. Prenons le temps de voter une bonne loi. »
Les consultations sur le projet de loi sur les mines se poursuivront jusqu'au 18 septembre.