Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

2,2 milliards consacrés à Montréal pour les infrastructures routières et l'eau

2,2 milliards pour les infrastructures routières et l'eau
Radio-Canada

La Ville de Montréal dépensera près des trois quarts des 3,784 milliards de dollars prévus à son Programme triennal d'immobilisations (PTI) pour assurer le maintien de ses infrastructures.

Le comité exécutif de la Ville de Montréal a présenté, mercredi, les grandes orientations de l'administration pour les trois prochaines années. Elle devra notamment composer avec une diminution de 300 millions de dollars prévue à son PTI adopté l'an dernier.

La Ville devra ainsi consacrer 73 % de cette somme afin d'assurer la réfection et l'entretien d'infrastructures existantes alors que seulement 27 % seront alloués à de nouveaux projets. La réfection des infrastructures de l'eau et de la voirie (2,245 milliards) mobilisera plus de la moitié (59 %) de son programme d'immobilisation.

Les principales dépenses :

- Les infrastructures de l'eau - 1,2 milliard

- Les infrastructures routières - 1,045 milliard

Le comité exécutif souligne que la Ville devrait investir 503 millions de dollars par année pour entretenir son réseau d'aqueduc, mais il ne peut lui allouer que 388 millions par année.

Le maire Laurent Blanchard a rappelé les événements malheureux des derniers mois qui justifient, selon lui, de tels investissements pour les infrastructures reliées à l'eau. Le maire a notamment rappelé le cas de l'effondrement de la chaussée qui a entraîné une rétrocaveuse en août dernier. La Ville de Montréal a également dû gérer une crise de l'eau potable en mai dernier.

La Ville de Montréal n'a pas non plus les moyens de financer la réfection de la rue Sainte-Catherine au cours de la prochaine période de trois ans. La modernisation de cette importante artère montréalaise aurait nécessité l'investissement de 122 millions de dollars au cours des trois prochaines années.

Seulement 62 % des travaux et projets prévus au PTI de 2012 ont effectivement été réalisés. Un taux qui s'élevait à 52 % en 2011 et 84 % en 2010.

Conseiller municipal et membre du comité exécutif, Richard Deschamps déplore que la Ville ne puisse mener à bien plus de projets, faute de moyens financiers. Le comité exécutif estime qu'il faudrait investir 806 millions de plus par année afin de combler tous ses besoins. Ce manque à gagner n'inclut même pas les besoins en transport collectif.

Quelques autres dépenses prévues au PTI :

- Les quatre usines de traitement des matières résiduelles - 141,8 millions

- Les pistes cyclables 12,4 millions

Le maire Blanchard estime que Montréal a besoin de nouvelles sources de revenus et il discute avec le gouvernement du Québec et l'Union des municipalités du Québec à ce sujet. M. Blanchard estime que Québec devrait lui verser plus d'argent pour son réseau de transport en commun. « Nous effectuons 80 % du transport [collectif] », avance le maire Blanchard.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.