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le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, se dit prêt à aller combattre lui-même en Syrie

Le chef du Hezbollah se dit prêt à aller combattre lui-même en Syrie
A picture taken on July 29, 2013 shows soldiers loyal to the regime forces sitting on a tank as they patrol in a devastated street of the district of al-Khalidiyah, in the central Syrian city of Homs. Seven children in the northern Syrian province of Aleppo and another four in Homs in the centre were among 17 civilians killed in air raids on July 30, 2013, a watchdog said. AFP PHOTO SAM SKAINE (Photo credit should read SAM SKAINE/AFP/Getty Images)
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A picture taken on July 29, 2013 shows soldiers loyal to the regime forces sitting on a tank as they patrol in a devastated street of the district of al-Khalidiyah, in the central Syrian city of Homs. Seven children in the northern Syrian province of Aleppo and another four in Homs in the centre were among 17 civilians killed in air raids on July 30, 2013, a watchdog said. AFP PHOTO SAM SKAINE (Photo credit should read SAM SKAINE/AFP/Getty Images)

Devant la montée des tensions au Liban, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, se dit prêt à aller combattre lui-même en Syrie les extrémistes musulmans, qu'il accuse d'être derrière les attentats contre les fiefs de son parti.

« Si dans la bataille contre ces terroristes takfiri [extrémistes musulmans sunnites] il le faut, j'irai moi-même en Syrie. Le Hezbollah et moi-même nous irons en Syrie », a-t-il lancé dans un discours devant des milliers de partisans vendredi.

L'Armée syrienne libre, principale entité des rebelles syriens, a toutefois indiqué qu'elle n'avait rien à voir avec l'attentat de jeudi qui a fait 24 morts et 300 blessés en banlieue de Beyrouth.

« Concernant l'attentat d'hier, il est très probable que tous les indices mènent à ces groupes takfiri. Ceux-là ne sont pas des sunnites, ce sont des assassins », a signalé le chef du Hezbollah. « Ces groupes veulent mener le Liban vers la destruction, vers la guerre civile. »

« Notre réponse à tout attentat de ce genre, c'est que si nous avions 100 combattants en Syrie, nous en enverrions 200, et si nous en avions 5000, nous en enverrions 10 000. »

— Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah

L'attentat de jeudi est survenu sur fond de tensions religieuses au Liban. Depuis plusieurs mois, les miliciens de l'organisation chiite Hezbollah se battent aux côtés des troupes du président Bachar Al-Assad contre les rebelles syriens, des sunnites. Or, un groupuscule portant un nom à connotation sunnite a revendiqué l'attentat de jeudi.

« Hassan Nasrallah, nous t'envoyons notre deuxième puissant message, car tu ne comprends toujours pas », avait indiqué le groupuscule dans une vidéo qui n'a pu être authentifiée de source indépendante s'adressant au chef du Hezbollah.

Réseau terroriste identifié

L'armée libanaise a identifié un réseau soupçonné de production de voitures piégées dans le but de les faire exploser contre un bastion du Hezbollah au Liban, a déclaré vendredi le ministre de la Défense, Fayez Ghosn. Le ministre n'a toutefois pas précisé si le réseau était à l'origine de l'attentat de jeudi.

Le ministre Ghosn a précisé que les services du renseignement militaire avaient identifié sept Libanais soupçonnés d'avoir piégé « plusieurs voitures pour les faire exploser dans la banlieue sud de Beyrouth et dans d'autres régions libanaises ». M. Ghosn souligne que le groupe aurait préparé son premier attentat le 9 juillet dernier. L'attentat était survenu à Bir El-Abed, un autre bastion du Hezbollah.

L'armée libanaise, qui a arrêté un des membres du groupe, a identifié le cerveau du réseau comme étant Omar Al-Atrache.

Le renseignement libanais a également identifié des membres étrangers du groupe, dont des Syriens. Ces derniers auraient tué trois soldats à un barrage en mai. Ils auraient également tué trois chiites en juin en plus de faire exploser une bombe au passage d'une patrouille de l'armée en juillet.

Le ministre Ghosn a précisé que l'armée avait « des indications précises concernant les parties derrière ces personnes, leur appartenance et leur nationalité ».

« J'avais parlé dans le passé de l'infiltration d'éléments terroristes au Liban [....] et aujourd'hui, cela s'avère », a ajouté le ministre. « Le Liban commence à tomber dans les griffes du terrorisme et tout le monde doit être conscient de la gravité de la situation. »

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