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McCartney sur les plaines : une prestation aussi réussie que généreuse (PHOTOS)

McCartney: une prestation aussi réussie que généreuse (PHOTOS)
Agence QMI

Lorsque Paul McCartney a lancé au public de Québec « Bonsoir, les Québécois, et bonsoir les Québécoises. Salut toute la gang », comme s'il s'adressait à de vieux amis, c'est une foule moins nombreuse qu'en 2008, mais non moins heureuse de l'accueillir pour une deuxième fois sur les plaines d'Abraham qui a acclamé le célèbre chanteur britannique.

Et rien de tel pour ouvrir un spectacle de cette ampleur qu'un succès comme Eight days a week, présenté devant public pour la première fois dans le cadre de sa nouvelle tournée Out There.

McCartney venait de donner le ton de la soirée. C'est trois heures de musique, sans temps mort, que la vedette britannique a offert à un public captif.

Le tout dans un dispositif scénique imposant, recherché, qui réservait quelques effets de surprise aux spectateurs. Côté cour, côté jardin: deux immenses écrans, un troisième à l'arrière de la scène, sur lequel défilaient photos et vidéos. Un dispositif, qui ne pouvait qu'ajouter aux excellentes prestations des musiciens de McCartney.

Le chanteur a enchainé avec un naturel déconcertant les classiques des Beattles, ceux des Wings et quelques-unes de ses compositions, ne s'arrêtant que brièvement pour s'adresser au public dans un français aussi trébuchant que charmant.

« C'est la première fois que je joue cette chanson à Québec », a-t-il affirmé avant d'entamer son premier succès solo, Another day.

Les craintes de ceux qui redoutaient que le second passage de Paul McCartney sur les plaines d'Abraham ait un goût de déjà vu ont d'ailleurs rapidement été dissipées.

Si l'ex-Beatles a repris certains des succès présentés dans le cadre des festivités du 400e, a en jugé par les airs ravis et émus des spectateurs, Eleanor Rigby, Yesterday, Back in the USSR, ou Get back sont des classiques qu'aucun ne se lasse d'entendre.

Au total, ce sont 18 pièces « inédites », certaines remisées au placard depuis des années, mais franchement bien dépoussiérées, comme Listen to what the man said parue sur l'album Venus et mars en 1975, que McCartney a interprété avec une énergie qui fait rapidement oublier ses 70 ans.

L'homme parvient à tromper le temps, comme son uvre qui reste intemporelle, puissante.

Paul McCartney a tenu son public sous le charme, du début à la fin. Il a su émouvoir, surtout avec son interprétation de Let it be, qu'il a dédiée aux gens de Lac-Mégantic. Un moment fort du spectacle, qui restera sans aucun doute longuement gravé dans les mémoires.

« Ça nous a arraché des larmes, c'est sûr. On a essayé de rester droit, puis de rester à la force qu'on a toujours eue, mais c'est dur. Quand il nous dit : "vous êtes forts, vous êtes bons", on ne peut pas rester indifférent à ça. Ça nous a fait du bien », a raconté Alex Catherine Gagnon, sinistrée de Lac-Mégantic.

McCartney a également réussi à surprendre par son talent, son aplomb et, disons-le, par quelques effets pyrotechniques aussi saisissants que réussis. Il a littéralement transporté le public, notamment avec son interprétation de Hey Jude, que les spectateurs, soudés le temps d'une chanson, ont repris en chur.

Chose certaine, c'est à une foule conquise que McCartney a dit : « Aurevoir toute la gang. À la prochaine ». Faut-il s'en étonner ? Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on côtoie une légende vivante.

Par Noémie Larouche

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