Des opérations de nettoyage se préparent le long des berges de la rivière Chaudière où s'est déversé du pétrole à la suite de la catastrophe à Lac-Mégantic.
Des équipes formées, entre autres, par des agents des ministères de l'Environnement du Québec et du Canada et des employés de la firme SIMEC ont commencé à sillonner les rives pour préparer un plan d'intervention.
L'entreprise, mandatée par la compagnie ferroviaire Montreal Maine and Atlantic, s'est installée en Saint-Georges de Beauce afin de coordonner les opérations et définir les priorités d'intervention pour décontaminer les berges.
La tâche consiste dans un premier temps à constater l'ampleur de la contamination aux hydrocarbures, mentionne Pierre Samson de l'entreprise SIMEC. « C'est d'aller sur le terrain et d'identifier où est l'huile pour pouvoir diriger les équipes de travail, et que le travail à faire soit bien compris », dit-il. Plus de 80 kilomètres séparent les deux municipalités de Lac-Mégantic et Saint-Georges en Beauce,
Une fois les zones touchées identifiées, il s'agira ensuite de nettoyer le rivage en récupérant l'huile qui pourrait contaminer la faune, la flore et l'environnement. Les travaux de restauration des berges pourront ensuite commencer, mais ils pourraient s'échelonner sur plusieurs années.
Les deux ministères de l'Environnement du Québec et du Canada devront établir un plan de concert avec la compagnie responsable de la contamination pour remettre en état les endroits souillés par les produits pétroliers.
Une note encourageante toutefois, les survols aériens effectués au cours des derniers jours ont permis de constater qu'il y a de moins en moins d'huile dans la rivière Chaudière, selon Pierre Samson. « C'est un bon signe, on l'a contenue, à certains endroits on l'a récupérée, on a essayé de faire un lavage plus naturel à cause de la situation », mentionne-t-il.
La rivière Chaudière est la source d'eau potable de 100 000 citoyens sur la Rive-Sud à Lévis et en Beauce