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Trithérapie et ostéoporose : le lien expliqué et traitement en vue

Trithérapie et ostéoporose : le lien expliqué et traitement en vue

La trithérapie utilisée contre le VIH/sida augmente le risque d'ostéoporose, et des chercheurs français viennent d'expliquer les mécanismes biologiques à l'origine de cette perte de la densité osseuse. Mieux : ils évoquent un traitement.

L'ostéoporose est une maladie du squelette. Elle est caractérisée par une détérioration de la structure interne du tissu osseux. Elle rend les os beaucoup plus fragiles et augmente le risque de fractures.

La chercheuse Claire Lagathu et ses collègues de la Faculté de médecine Pierre et Marie Curie ont découvert que des inhibiteurs de protéases intégrés dans le traitement contre le VIH (atazanavir ou lopinavir avec ou sans ritonavir) accélèrent le vieillissement des cellules souches de la moelle osseuse et perturbent leur différenciation en ostéoblastes, les cellules responsables de la formation de l'os.

L'équipe française, dont les travaux sont publiés dans la revue Aging Cell, est parvenue à bloquer ce vieillissement cellulaire à l'aide d'une statine (pravastatine) couramment utilisée par les personnes qui présentent un risque cardiovasculaire.

Cette piste thérapeutique et d'autres seront évaluées dans les prochains mois.

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