Edward Snowden, ancien consultant des services de renseignement américains, « promet de ne plus nuire aux États-Unis » et va demander l'asile provisoire en Russie.
Edward Snowden a fait cette déclaration à des organisations de défense des droits de l'homme qui l'ont rencontré à Moscou. Selon le journaliste Jean-François Bélanger, M. Snowden a besoin de temps pour réviser sa situation, car il craint que s'il prend un avion vers l'Amérique du Sud, celui-ci soit intercepté par les États-Unis.
Edward Snowden accepte donc de se soumettre à l'exigence du Kremlin pour obtenir l'asile provisoire, selon l'avocat russe Guenri Reznik, qui assisté à la rencontre.
Le député de la Douma Vyacheslav Nikonov, qui a participé à la rencontre, a dit « Edward Snowden a déjà demandé l'asile en Russie », et la réponse a été favorable à la condition exigée par le président Vladimir Poutine, qui est de cesser de nuire aux intérêts [des] partenaires américains. »
Edward Snowden a organisé cette rencontre avec les différents organismes des droits de l'homme pour l'aider dans ses démarches pour obtenir l'asile provisoire en Russie et pour continuer à le défendre sur la scène internationale. Il a rappelé que l'asile politique est un droit garanti par les Nations unies.
Edward Snowden, recherché par les États-Unis, est bloqué depuis le 23 juin dans la zone de transit à l'aéroport Cheremetievo de Moscou.
L'informaticien à l'origine des révélations sur l'espionnage américain à travers le monde a organisé cette rencontre dans la zone de transit pour évoquer « les prochaines avancées de [sa] situation ».
Lors de la rencontre, le président d'Amnistie internationale a déclaré : « nous croyons que cet individu pourrait être en danger. »
L'informaticien affirme dans son courrier à HRW, diffusé sur Facebook, que les États-Unis mènent campagne pour l'empêcher d'obtenir l'asile politique quelque part. Le Venezuela, le Nicaragua et la Bolivie lui ont proposé de l'accueillir.