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Matières dangereuses sur la voie ferrée : plus de transparence réclamée

Matières dangereuses sur la voie ferrée : plus de transparence réclamée

La Ville de Québec souhaite que les lois provinciales et fédérales soient modifiées pour obliger les compagnies ferroviaires à dévoiler les matières potentiellement dangereuses qu'elles transportent.

Dans la foulée de la tragédie de Lac-Mégantic, l'administration Labeaume a été incapable de savoir si des matières dangereuses transitaient sur son territoire. Cette information n'est pas disponible puisque les compagnies ne sont pas obligées de dévoiler ce qui circule sur les voies ferrées.

Le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron, précise que la réglementation tant provinciale que fédérale n'oblige pas les transporteurs à divulguer cette information. L'administration municipale croit pourtant que les Villes auraient tout intérêt à connaître ces données pour améliorer les plans d'action en cas d'accident ferroviaire.

« Il y aurait lieu fortement d'améliorer et de corriger ces lacunes-là pour qu'on soit capable d'adapter nos plans d'intervention aux sites que l'on connaîtrait où il y a des entreposages de produits dangereux. Ou tout simplement savoir quelles sont les voies de transport les plus utilisées », explique M. Perron. L'administration Labeaume réclame plus de transparence.

Un train d'une trentaine de wagons remplis d'hydrocarbures transite par Québec quotidiennement en direction de Toronto.

En cas de déraillement majeur, les pompiers de la Ville pourraient faire appel aux camions mousse du port de Québec, de la raffinerie Ultramar et de l'aéroport international Jean-Lesage.

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