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Louis-Jean Cormier: l'enfant prodigue de Petite-Vallée à la 31 Édition du Festival en Chanson

Louis-Jean Cormier: l'enfant prodigue de Petite-Vallée
David-Olivier Gascon

Si la tournée du treizième étage offre un son qui alterne entre moments d’intensité et chuchotements, c’est un spectacle acoustique que Louis-Jean Cormier a choisi de présenter hier soir au Théâtre de la Vieille Forge.

Accompagné par quatre de ses musiciens, il a interprété les chansons tirées de son album solo Le treizième étage dans une ambiance feutrée, s’agençant parfaitement à la poésie et au son aérien de L’ascenseur, L’air et Le cœur en téflon.

Souriant et détendu, le chanteur a offert un concert tout en douceur, interagissant avec le public comme s’il était un vieil ami. Charmés et transportés, les gens chantaient tout bas ses chansons, se régalant de la force poétique des textes du chanteur. «La version acoustique est un peu plus homogène et elle nous amène complètement ailleurs. Elle permet des harmonies de fous!» a dit L-J Cormier avant le spectacle.

L’allure déjà décontractée et en pleine maîtrise de ses moyens, le chanteur avait l’air d’être de retour à la maison. Il n’est d’ailleurs pas le seul à le dire: le vent qui fouette et l’horizon à perte de vue constituent un attrait irrésistible pour les artistes qui y sont de passage. «Le détachement est total», assure-t-il.

Dire que Louis-Jean Cormier est un habitué de Petite-Vallée constitue un euphémisme. Le Septilien d’origine se trouve en fait à être le cousin germain d’Alan Côté, directeur du Festival en Chanson de Petite-Vallée. «Sur 31 éditions du festival, j’ai dû en rater huit peut-être!» lance-t-il en riant.

C’est également ici que L-J Cormier a eu la chance de rencontrer les Daniel Lavoie, Richard Séguin, Jim Corcoran et Michel Rivard, qu’il s’est fait un plaisir, par la suite, de retrouver pour le projet Douze hommes rapaillés.

Le déclic, raconte-t-il, il l’a eu à l’âge de 14 ans, lorsque Alan Côté lui a demandé d’interpréter une chanson de Georges Brassens, La princesse et le croque-note, lors d’un spectacle hommage à Michel Rivard: «Ça m’a montré que c’est ce que je voulais faire dans la vie» dit-il.

L’album Le treizième étage, paru l’automne dernier, a été écrit dans l’autobus de tournée de Karkwa, soit tout juste avant que le groupe ne prévoit s’accorder une pause. «À partir de là, ça a goalé parce que les producteurs et les diffuseurs du Québec ont embarqué massivement », raconte-t-il. Résultat: alors que seulement la moitié de l’album était écrite, déjà une soixantaine de spectacles étaient planifiés.

Après avoir vécu le Festival en Chanson à fond, L-J Cormier présentera Le treizième étage dans plusieurs festivals de la province tout au cours de l’été. L’automne venu, l’artiste prendra la direction de l’Europe afin d’en faire la promotion. Si l’on en croit le cofondateur de Karkwa, les attentes sont toutefois inexistantes, et il amorce le tout motivé par la curiosité et le plaisir. «Il y a un territoire francophone assez vaste qui mérite qu’on lui donne un peu d’amour, mais pas au détriment de certaines choses», explique-t-il.

En bref: tout en voix et en humour en ce jour de fête du Canada, Paul Piché a donné un concert, hier après-midi, au Théâtre de la Vieille Forge. L’interprète a régalé les jeunes et moins jeunes présents avec notamment Heureux d’un printemps, Y a pas grand chose dans le ciel à soir et Car je t’aime. Il a terminé avec une époustouflante version a cappella de L’escalier.

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