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Festival de jazz 2013: Soirée empreinte de sensualité avec Rhye (PHOTOS)

Festival de jazz 2013: Soirée empreinte de sensualité avec Rhye (PHOTOS)
Courtoisie

Le Métropolis s'est fait rêveur et contemplatif devant la formation canado-danoise Rhye ce dimanche soir dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal. Le chanteur torontois Mike Milosh et ses cinq musiciens ont d'abord été timidement applaudis en envoyant les premières notes de Verse. Ce n'est qu'après cette chanson que la formule cabaret proposée par la salle s'est dissoute pour garnir le parterre.

Faisceaux lumineux entrecroisés, lumières tamisées; les jeux d'éclairage proposés durant la soirée épousaient parfaitement bien l'ambiance mystérieuse intime et sensuelle de Rhye. « Salut tout le monde ! », a lancé Milosh après avoir déjà offert quelques morceaux au public. L'artiste s'est dit heureux d'être de retour dans la métropole, lui qui est venu pour son lancement il y a environ trois mois et qui a aussi habité la ville durant une certaine période. Il a d'ailleurs interprété The City, plus tard durant le concert, chanson de son répertoire solo qu'il avait composée en pensant à Montréal.

Les spectateurs qui se balançaient tranquillement sur l'air de The Fall se sont finalement abandonnés durant Last Dance. On pouvait admirer les gestes onduleux de la foule. Thomas, le violoniste, a ajouté sa voix à celle du chanteur à la fin du morceau pour un court duo rap. S'en est suivi une puissante montée; Milosh appuyait son batteur, Jake, par quelques percussions supplémentaires. Il faut d'ailleurs souligner que Milosh était accompagné des cinq mêmes musiciens que lors de sa performance au cabaret du Mile-End en avril. Le danois Robin Hannibal était encore une fois absent, préférant rester en studio.

Rapper à l'improviste

L'énigmatique compositeur ne s'est pas gêné pour ramener quelques spectateurs dissipés à l'ordre, dérangé par le bruit du bavardage. Modifiant même les paroles de Major Minor Love pour manifester son mécontentement, il s'est ensuite adressé au public en riant: « Je me demande vraiment de quoi vous parlez ? Est-ce que c'est intéressant ? Est-ce que c'est drôle ? ».

Une voix qui hypnotise...

Nul doute, les moments les plus appréciés du spectacle étaient ceux où l'on n'entendait que la voix androgyne du leader. Pas un son, pas un geste, seule cette voix enchanteresse et, disons-le, féminine, qui remplissait pleinement l'espace musical. On fermait les yeux et on se transportait sur la lune...

Cela dit, on ne peut pas passer sous silence la présence des musiciens. Jake, aux percussions, a saisi toutes les chances possibles de mordre le public à ses rythmes en claquant des doigts. Claire passait facilement du violoncelle au trombone et on sentait que le chanteur appréciait tout particulièrement ses solos.

La prestation s'est terminée plutôt rapidement, Rhye n'ayant que l'album Woman à son actif. Les festivaliers sont repartis attendris par cette prestation qui, malgré sa trop grande ressemblance à l'album, convainquait dans l'ensemble. Le projet prend visiblement en maturité et il vaut le détour.

EN IMAGES:

(La prise de photos n'étant pas autorisée pour ce spectacle, voici un résumé de quelques-unes des prestations de ce dimanche soir.)

Festival de jazz: 30 juin 2013

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