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Pas de crise du logement en vue, mais le vieillissement inquiète

Pas de crise du logement en vue, mais le vieillissement inquiète

Encore une fois cette année, la plupart des Québécois qui auront à déménager devraient avoir un toit le 1er juillet.

Autant le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) que la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) s'entendent pour prévoir que de façon générale, il n'y aura pas de crise du logement au Québec. Selon la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), le taux d'inoccupation était, en avril 2013, de 3,1 % au Québec et de 3 % à Montréal. L'Abitibi-Témiscamingue et la Côte-Nord demeurent cependant des régions qui font face à une pénurie de logements persistante.

À l'approche du 1er juillet, le vieillissement des logements retient cette année beaucoup l'attention au FRAPRU et à la CORPIQ.

Le directeur des affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette, s'inquiète de la situation puisqu'il estime que présentement, le gouvernement n'en fait pas assez à ce chapitre. Il croit qu'il faut préparer le terrain en vue d'un retour à un taux d'inoccupation plus bas à moyen terme en favorisant les investissements qui permettraient de faire face au vieillissement et au renouvellement du parc locatif. Selon M. Brouillette, une première piste de solution serait de permettre aux propriétaires de rénover les logements et de recouvrer les coûts à même les loyers sur une période de 10 à 15 ans.

S'il est également préoccupé par le vieillissement des logements, le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, n'est pas d'accord avec une éventuelle augmentation du coût des loyers comme solution. Il croit plutôt qu'il serait avantageux de se tourner vers la conversion de logements privés en logements sociaux, ce qui permettrait d'effectuer des rénovations à l'aide de subventions.

François Saillant déplore également le coût, qu'il juge élevé, des loyers. Il affirme que de plus en plus de familles de Montréal consacrent plus de 30 % de leurs revenus au logement, ce qui entraîne une augmentation du nombre de ménages en situation de non-paiement de loyer.

Pour ces raisons, le FRAPRU et la CORPIQ restent donc aux aguets en vue du 1er juillet.

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