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Dessau en danger, selon l'un de ses dirigeants

Dessau en danger, selon l'un de ses dirigeants

Un dirigeant de la firme d'ingénierie Dessau croit que la compagnie pourrait s'effondrer d'ici quelques jours à peine si elle ne peut décrocher de nouveaux contrats.

Dans une lettre ouverte que Frédéric Sauriol a expédié à la première ministre Pauline Marois, il écrit que des milliers d'emplois sont en jeu. La compagnie ne pourra verser les salaires de ses 5000 employés et déjà, plus d'une centaine d'employés ont perdu leur travail en moins d'une semaine.

Dessau a été exclue des marchés publics pour une période allant jusqu'à cinq ans. Jeudi dernier, l'Autorité des marchés financiers (AMF) l'a écartée, ainsi que la société Verreault, des appels d'offres publics à cause d'un avis défavorable de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

Frédéric Sauriol, qui est vice-président du secteur institutionnel de Dessau, est aussi le cousin des ex-dirigeants Rosaire et Jean-Pierre Sauriol qui ont démissionné dans la foulée des révélations embarrassantes à la commission Charbonneau.

Les contrats publics comptent pour 75 % des activités de Dessau.

Frédéric Sauriol écrit à Mme Marois que la Loi 1 de son gouvernement, quoique bonne en principe, va trop loin car dans le cas de Dessau, le remède emportera le malade. M. Sauriol estime que ses cousins ont été victimes des trop grandes responsabilités que leur père, le fondateur de Dessau, leur a léguées et qui comportaient certaines pratiques inacceptables d'une époque désormais révolue.

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