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Grève dans la construction : les négociations sont rompues
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C'est l'impasse dans les négociations entre l'Association de la construction du Québec (ACQ) et l'Alliance syndicale, dont les quelque 175 000 membres sont en grève depuis une semaine. Les discussions, qui se sont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit de dimanche à lundi, n'ont rien donné.

Un représentant de l'Alliance syndicale affirme que les négociations sont rompues et ajoute que les représentants syndicaux feront le point sur la situation aujourd'hui lors d'une conférence de presse, probablement en début d'après-midi.

Interrogée à sa sortie des bureaux montréalais du ministère du Travail, la négociatrice en chef de l'ACQ, Lyne Marcoux, s'est contentée de dire qu'elle était « déçue qu'il n'y ait pas d'entente ». Puis, lundi matin, l'ACQ a annoncé sur son compte Twitter que les négociations étaient rompues depuis 2 h 30.

C'est un problème à la table du secteur industriel, commercial et institutionnel qui aurait mené à l'échec des négociations dans tous les secteurs.

Dimanche après-midi, le conciliateur Julien Perron avait suspendu les négociations, demandant aux représentants syndicaux et patronaux de réfléchir. Or, M. Perron avait rapidement recontacté les deux parties, incitant celles-ci à conclure une entente de principe rapidement.

Les deux parties s'étaient d'abord réunies à la table de négociation vendredi matin, au lendemain d'une intervention de la ministre du Travail, Agnès Maltais.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

La première ministre Pauline Marois, qui doit s'envoler mercredi pour le Mexique, a déjà dit qu'elle n'hésiterait pas à recourir à une loi spéciale pour forcer les travailleurs à revenir sur les chantiers dans le cas où les deux parties seraient incapables de s'entendre, évoquant les nombreux projets d'envergure actuellement paralysés par le conflit de travail.

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