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Construction : Pauline Marois lance un ultimatum et nomme un médiateur spécial

Construction : Pauline Marois lance un ultimatum
Agence QMI

Alors qu'une entente est intervenue lundi dans le secteur du génie civil et de la voirie, la première ministre, Pauline Marois, lance un ultimatum aux autres secteurs toujours en grève. Elle nomme un médiateur spécial et intime l'ordre aux partis de s'entendre d'ici la fin de la semaine sans quoi une loi spéciale sera adoptée.

Les négociations dans le secteur industriel, commercial et institutionnel. secteur ont été rompues dans la nuit de lundi. C'est le secteur le plus important de l'industrie de la construction au Québec, dans lequel œuvrent 100 000 des 175000 travailleurs présentement en grève.

L'Alliance syndicale et l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) sont parvenues plus tôt à un accord sur une augmentation de salaire, selon le communiqué de presse de l'Alliance syndicale. « L'entente conclue prévoit des augmentations salariales de 2,0 % à la signature. Par la suite, les parties se sont entendues pour 2,1 % en 2014, 2,2 % en 2015 et 2,3 % en 2016. Des augmentations sur les frais de transport et diverses primes sont aussi prévues », indique le communiqué. Les travailleurs doivent encore donner leur accord à l'entente, avant qu'elle n'entre en vigueur.

La première ministre Marois, qui doit s'envoler mercredi pour le Mexique, a déjà dit qu'elle n'hésiterait pas à recourir à une loi spéciale pour forcer les travailleurs à revenir sur les chantiers dans le cas où les deux parties seraient incapables de s'entendre, évoquant les nombreux projets d'envergure actuellement paralysés par le conflit de travail.

La ministre du Travail, Agnès Maltais, a été avertie des derniers développements, mais préfère ne pas commenter pour l'instant. Les deux parties s'étaient d'abord réunies à la table de négociation vendredi matin, au lendemain d'une intervention de la ministre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

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