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Les infrastructures canadiennes sont vulnérables aux catastrophes

Les infrastructures canadiennes vulnérables aux catastrophes
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TORONTO - Les infrastructures canadiennes sont devenues plus vulnérables aux désastres naturels, comme les inondations frappant actuellement le sud de l'Alberta, en raison de la hausse des coûts d'entretien et de l'augmentation de la fréquence de ces catastrophes à cause des changements climatiques, affirment des experts participant à une importante conférence sur la gestion de ce genre de situations.

Selon Adrian Gordon, l'ancien président du Centre canadien de préparation aux situations d'urgence, il ne sera jamais possible d'être suffisamment préparé pour une catastrophe.

Au dire du Dr Saeed Mirza, un professeur de l'Université McGill se spécialisant en génie structurel, les coûts d'infrastructures "monumentaux" accumulés en raison de "décennies de négligence" ont rendu le Canada particulièrement vulnérable aux événements catastrophiques.

Les inondations à Calgary, par exemple, sont plus graves que celles survenues en 2005; celles-ci avaient pourtant été qualifiées de "plus importantes inondations depuis 100 ans".

Les changements climatiques ont par ailleurs eu un "impact significatif" sur l'intensité et la fréquence de ces événements, mais le refus de les prendre en considération et un manque de préparation des gouvernements municipaux ont révélé des failles dans le système, a ajouté M. Mirza.

Paul Kovacs, animateur de la conférence et membre du Conseil canadien pour le développement social et du Service météorologique du Canada, affirme que l'événement international se penchera sur la préparation du pays face aux désastres naturels.

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