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Le G8 parvient à une déclaration commune sur la Syrie

Une déclaration commune sur la Syrie
US President Barack Obama (R) listens to Russian President Vladimir Putin after their bilateral meeting in Los Cabos, Mexico on June 18, 2012 on the sidelines of the G20 summit. Obama and President Vladimir Putin met Monday, for the first time since the Russian leader's return to the presidency, for talks overshadowed by a row over Syria. The closely watched meeting opened half-an-hour late on the sidelines of the G20 summit of developed and developing nations, as the US leader sought to preserve his 'reset' of ties with Moscow despite building disagreements. AFP PHOTO/Jewel Samad (Photo credit should read JEWEL SAMAD/AFP/GettyImages)
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US President Barack Obama (R) listens to Russian President Vladimir Putin after their bilateral meeting in Los Cabos, Mexico on June 18, 2012 on the sidelines of the G20 summit. Obama and President Vladimir Putin met Monday, for the first time since the Russian leader's return to the presidency, for talks overshadowed by a row over Syria. The closely watched meeting opened half-an-hour late on the sidelines of the G20 summit of developed and developing nations, as the US leader sought to preserve his 'reset' of ties with Moscow despite building disagreements. AFP PHOTO/Jewel Samad (Photo credit should read JEWEL SAMAD/AFP/GettyImages)

Les chefs d'État et de gouvernement du G8, réunis depuis deux jours en Irlande du Nord, sont parvenus à dégager une position commune sur le conflit syrien en dépit d'un désaccord entre les Occidentaux et la Russie, principal allié de la Syrie.

Le G8 s'est entendu sur la nécessité de tenir une rencontre de paix à Genève sans toutefois fixer de date. « Nous appuyons avec force la décision d'organiser dès que possible la conférence de Genève sur la Syrie », est-il écrit dans la déclaration publiée à l'issue du sommet de Lough Erne, en Irlande du Nord. Les dirigeants du G8 se disent également déterminés à trouver « une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique » représentative de l'ensemble de la population.

Les dirigeants du G8 se sont également déclarés « très inquiets » de la « menace grandissante du terrorisme et de l'extrémisme en Syrie », tout en déplorant « la nature de plus en plus intercommunautaire du conflit ».

Le sort du président syrien Bachar Al-Assad est évacué de la déclaration finale puisque les Occidentaux et la Russie ne s'entendent pas sur le sujet. La Russie estime que c'est au peuple syrien de statuer sur son sort alors que les dirigeants des pays occidentaux réclament son départ.

Une fois sorti de la rencontre du G8, le président américain Barack Obama a déclaré qu'il était important de bâtir une solide opposition qui pourrait assurer la transition après la chute de Bachar Al-Assad.

Pendant ce temps, le président russe Vladimir Poutine a critiqué les livraisons d'armes aux insurgés tout en défendant les relations entre Moscou et Damas dans le domaine de l'armement. M. Poutine a même évoqué la possibilité de signer de nouvelles ententes avec le régime Al-Assad.

À sa sortie de la réunion, le premier ministre canadien s'est réjoui des progrès réalisés au cours du sommet. Contrairement à ce qu'il déclarait plus tôt sur la présence de Vladimir Poutine, il estime que le G8 réussit à livrer une déclaration commune. Il précise que le G8 s'entend sur la nécessité pour la Syrie de se diriger vers une transition. « Je ne pense pas qu'on puisse imaginer le libellé comme un appui au régime en place en Syrie », a précisé M. Harper.

« Nous avons un résultat fort différent de ce que j'avais prévu. Nous n'avons non pas une déclaration 7+1, mais bien une déclaration appuyée par tout le G8 », a dit le premier ministre.

Le Canada a aussi annoncé une augmentation de son aide humanitaire aux victimes du conflit syrien.

Libre-échange

Le premier ministre Harper a également abordé les discussions de libre-échange avec l'Union européenne. Les négociations semblent avoir régressé avec l'Europe qui a, par ailleurs, entamé des négociations parallèles avec les États-Unis. Les Européens souhaiteraient notamment rouvrir des clauses sur lesquelles les deux parties étaient parvenues à des ententes. Le premier ministre s'est contenté de dire que les discussions se poursuivaient et qu'elles « demeuraient fructueuses ».

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